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La fête du travail s’est déroulée ce 1er mai en version digitale, une matinée ponctuée de duplex, débats live avec des experts sur la thématique de la jeunesse et de la liberté, rencontres sur le terrain avec entrepreneur, restaurateur, acteurs du secteur culturel. 

Nous vous proposons ci-après le résumé des duplex avec : 

Charles Jeandrain, chef étoilé « Attablez-vous », Benoît Deper, fondateur et CEO d’Aerospace Lab.

Egbert Lachaert, président de l’Open VLD.

David Clarinval, Ministre fédéral des Indépendants et PME, Willy Borsus, vice-président de la Wallonie, Ministre Wallon de l’Economie.

Valérie Glatigny, ministre de la Jeunesse et des Sports à la Fédération Wallonie-Bruxelles, Jean-Luc Crucke, ministre wallon des Infrastructures sportives. Pierre-Yves Jeholet, ministre-Président de la Fédération Wallonie-Bruxelles

Valérie De Bue, ministre wallonne de la Fonction publique, du Tourisme et du patrimoine, Charles Gardier, député wallon

Sophie Delettre, bourgmestre de Spa, Mathieu Michel, secrétaire d’Etat à la Digitalisation. Isabelle Weykmans, ministre des Médias en Communauté germanophone

Horeca

A Namur, Charles Jaindrain, du restaurant « Attablez-vous », s’est montré créatif et a, dès le 1er jour du confinement, développé le take away, ainsi qu’un food truck éphémère, ce qui lui a permis de continuer à travailler. David Clarinval, ministre fédéral des Indépendants, le reconnaît : la situation des indépendants est très difficile, dans l’horeca en particulier. « Pour ce secteur, nous avons travaillé pour maintenir les mesures de soutien comme le double droit passerelle et nous avons adopté de nouvelles mesures pour un montant d’un milliard d’euros, afin de soutenir la réouverture : TVA à 6% sur la nourriture et les boissons, diminution de cotisations ONSS pour encourager le retour au travail, prise en charge des congés payés, autorisation pour les étudiants de travailler 125 heures supplémentaires pour pallier la disparition d’une partie du personnel ».

Au niveau wallon, Willy Borsusministre wallon de l’Economie, estime également que l’on n’est pas au bout de la crise et qu’il faut donc poursuivre les dispositifs d’indemnités et d’aides. Cela permettra au secteur de reprendre progressivement ses activités, dans le respect des protocoles sanitaires. « En Wallonie, quatre indemnités ont déjà été décidées et une 5e arrive prochainement », explique-t-il. « Le secteur de l’horecac’est 17000 entreprises et 36000 emplois. Cela compte beaucoup dans la vie des gens et pour l’animation de nos quartiers ». 

Willy Borsus estime qu’il faut restaurer la confiance qui encouragera les entreprises et particuliers à réinvestir. Le plan Get up Wallonie doit d’ailleurs permettre de redéployer l’activité économique.  

Sport

Le sport occupe une grande place dans la vie de Tom Coqu, responsable du Rugby Club de Frameries. Cela lui permet de garder des contacts sociaux, ce qui est très important. Il souhaite retrouver rapidement la vie d’avant, avec ses compétitions sportives et des enfants qui peuvent profiter de leur passion au sein du club. 

Valérie Glatigny, ministre des Sports, a dégagé des moyens significatifs pour soutenir les clubs et les Fédérations fortement impactés par la crise. Des activités innovantes ont aussi été mises en place comme « Je me bouge pour mon club » (faire du sport et ainsi soutenir un club financièrement). Elle a lancé un appel à l’union sacrée pour les clubs et fédérations, et le ministre wallon des Infrastructures sportives Jean-Luc Crucke y a répondu positivement. Mais pour la ministre, l’activité doit maintenant reprendre. Cela sera possible grâce au Plan Plein Air mais aussi grâce à des projets-pilotes pour les activités à l’intérieur. L’avenir se prépare aussi, avec un plan de détection des jeunes talents.  

De son côté, Jean-Luc Crucke a débloqué 25 millions d’euros en urgence, au bénéfice des clubs. Cela représente 40 euros par affilié. En effet, si le club ne survit pas, l’infrastructure n’a plus de raison d’être. Jean-Luc Crucke a également mis en place une nouvelle vision pour les infrastructures sportives, qui doivent maintenant être des lieux de vie, ouvertes sur le monde. Tous ceux qui rentreront dans cette logique recevront le soutien de la Wallonie.  

Culture et tourisme

A l’initiative du député Charles Gardier, Spa accueillera dans les prochains jours un concert-test qui doit permettre de redonner vie à la culture. Pierre-Yves Jeholet, ministre-président de la Fédération Wallonie-Bruxelles, rappelle que la culture est essentielle pour le MR. Le test scientifique qui sera réalisé à Spa est donc très important pour passer d’une phase de gestion de crise à une gestion de risques. Il s’agit d’éviter de nouvelles fermetures à l’avenir, alors que nous n’avons aujourd’hui pas de certitude sur la durée de la pandémie. « Pour les artistes et les travailleurs de la culture, l’aide la plus importante, c’est la réouverture », dit-il. « Ces travailleurs ont assez souffert et doivent retrouver une vie professionnelle normale. Dans les prochaines semaines, nous aurons d’ailleurs une attention particulière pour le secteur culturel non-subsidié ».  

La culture pleure, mais le tourisme sourit. Sophie Delettre, bourgmestre de Spa explique que, pendant la pandémie, sa ville a tiré son épingle du jeu sur le plan touristique grâce à son caractère rural. De plus, Spa pourrait bientôt devenir la première ville wallonne reconnue comme patrimoine mondial de l’Humanité, grâce à la Wallonie qui porte le dossier auprès de l’Unesco.  

Valérie Debue, ministre wallonne du Tourisme, souligne que le tourisme wallon a quand même été fortement impacté, avec des qui sites fonctionnent toujours au ralenti et certains hébergements qui sont toujours fermés. « Mais la crise a bousculé les habitudes et a permis aux Belges de redécouvrir la Wallonie », explique-t-elle. « L’été dernier, la durée des séjours a été plus longue et la cote de la Wallonie dépasse les 70%, ce qui est positif. Il faut capitaliser sur cette expérience et faire en sorte que la Wallonie devienne une destination de vacances de premier choix ». C’est un travail à poursuivre avec le secteur. Il faut notamment susciter une prolongation de la durée des séjour, mettre en place une véritable stratégie numérique pour répondre aux attentes d’une clientèle de plus en plus connectée, améliorer l’accessibilité des sites et leur visibilité à travers la marque visit.wallonia.   

Digital

La société de Benoît DeperAerospaceLab à Mont-Saint-Guibert, a société a continué à fonctionner et à recruter malgré la crise sanitaire. Mais l’entreprise a dû s’adapter car la majorité des travailleurs est maintenant en télétravail. Ce changement dans l’organisation de l’entreprise a été accéléré par la pandémie.  

Isabelle Weyckmans, ministre germanophone des Médias, est consciente de ces changements. Etant donné que 60% du territoire de la Communauté Germanophone n’est pas bien connecté, elle a fait de la lutte contre les zones blanches sa priorité. « D’ici 4 ans, la fibre optique sera ainsi déployée sur l’ensemble du territoire. Chaque entreprise et chaque ménage sera connecté. Ce projet fait partie du plan de relance fédéral. Il permettra de créer des emplois et améliorera l’attractivité de cette région », dit-elle.  

Mathieu Michel, secrétaire d’Etat à la Digitalisation, estime également que le Covid a été un accélérateur de changement. On a assisté à l’explosion de la vidéo-conférence et de l’e-commerce. Cela change nos comportements et cela représente des opportunités. « Être libéral c’est être optimiste », souligne Mathieu Michel. « Chaque épreuve nous rend plus fort, et le digital est rempli d’opportunités. Il faut stimuler ce secteur pour en faire un axe important de la relance. C’est le rôle des pouvoirs publics de renforcer la formation, les infrastructures et la collaboration entre les acteurs ».

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