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Aujourd’hui encore, l’actualité est marquée par une violence envers nos forces de l’ordre : un policier a été pourchassé par 50 jeunes à Saint-Gilles. A cette occasion, le MR rappelle son soutien aux forces de police : respecter l’intégrité des forces de police, c’est respecter notre Etat de droit et la démocratie. 

Ils s’assurent de notre sécurité et leur métier est devenu de plus en plus ardu ces dernières années. Cette profession doit être protégée comme elle le mérite. Il va aussi de soi que représenter l’Etat de droit implique d’avoir un comportement exemplaire.
L’essentiel est de permettre à ces policiers d’exercer leur métier dans des conditions sereines car notre sécurité à tous en dépend : la sécurité est la première des libertés.

Quelques chiffres :

  • 4 policiers sur 10 déclarent avoir été victimes de violences physiques ces douze derniers mois. (SLFP Police)
  • 13 000 faits de violence sont vécus par les policiers par an. (SLFP Police)

Respecter l’intégrité des forces de police, c’est respecter notre Etat de droit et la démocratie.

Ils s’assurent de notre sécurité et leur métier est devenu de plus en plus ardu ces dernières années. Cette profession doit être protéger comme elle le mérite.

Il va aussi de soi que représenter l’Etat de droit implique d’avoir un comportement exemplaire.

L’essentiel est de permettre à ces policiers d’exercer leur métier dans des conditions sereines car notre sécurité à tous en dépend.

Deux textes MR ont été déposés au parlement au sujet de la police : 

  • Proposition de loi modifiant le Code pénal, en vue d’instaurer des circonstances aggravantes lorsque l’incendie, la destruction ou la détérioration porte sur des biens mobiliers ou immobiliers dont l’usage est réservé à l’exercice de l’autorité publique (P. PIVIN, D. DUCARME)
  • Proposition de résolution relative à la lutte contre les violences commises à l’encontre des policiers et à la réponse judiciaire à garantir contre les auteurs des faits de violence (P. PIVIN, D. DUCARME, C. TAQUIN. (en cours de modification)

Le Centre Jean Gol propose 9 réflexions pour prévenir ces violences et établir un cadre sécurisant ci-après :

  1.  Pour les délits commis en état de récidive légale –la peine d’emprisonnement ne pourrait être inférieure aux seuils suivants :
  • Un an, si le délit de base est puni de trois ans d’emprisonnement
  • Deux ans, si le délit de base est puni de cinq ans d’emprisonnement ;
  • Trois ans, si le délit de base est puni de sept ans d’emprisonnement ;
  • Quatre ans, si le délit de base est puni de dix ans d’emprisonnement.

1.a. La juridiction ne pourrait prononcer une peine autre que l’emprisonnement – lorsque est commis une nouvelle fois en état de récidive légale –, un des délits suivants :

  • Violences volontaires ;
  • Délit commis avec la circonstance aggravante de violences ;
  • Agression ou atteinte sexuelle ;
  • Délit puni de dix ans d’emprisonnement.
  1. Mise en place de body-cams, c’est-à-dire des caméras qui sont fixées sur l’uniforme des policiers et qui filment leurs interventions. Ces caméras permettraient d’avoir des preuves, en vidéo, d’atteintes à l’intégrité des agents, mais aussi, inversement, des atteintes à l’intégrité des manifestants par des policiers. Cela permettrait, dès lors, de condamner plus aisément.
  2. En matière correctionnelle, la juridiction ne pourrait prononcer une peine d’emprisonnement sans sursis qu’après avoir spécialement motivé le choix spécifique de cette peine. Toutefois, il n’y aurait pas lieu à motivation spéciale lorsque la personne est en état de récidive légale.
  3. L’aide aux victimes d’agressions contre des dépositaires de l’autorité publique et en charge d’une mission d’intérêt collectif, doit être améliorée et recevoir davantage de moyens, humains et financiers.
  4. Organisation de formations spécifiques, comme cela existe au niveau de la police, pour toutes les professions concernées.
  5. La tolérance zéro doit être appliquée au niveau des poursuites par les parquets : ceux qui ont transgressé la loi doivent être punis. Il n’y a pas de place pour le laxisme face à des débordements de violence envers les policiers.
  6. Accès aux assurances et aux remboursements médicaux en cas de blessures dans le cadre du service, soit simplifié.
  7. Renforcement du suivi psychologique sur le mal-être au travail des policiers.
  8. Le Centre JeanGolpropose de développer la maitrise de la violence et le sport : encourager les séances de sport pour les policiers, dans une perspective de plus de bien-être au travail

La sanction ne doit pas être un tabou. Toutes les infractions doivent être punies et les peines exécutées. Le laxisme en la matière est intolérable.

Pour rappel, le MR a défendu avec beaucoup de conviction dans l’accord de gouvernement le recrutement de 1600 policiers supplémentaires.

Pour le Mouvement Réformateur, il est important que la police puisse effectuer son travail en sécurité et avec le respect qui lui est dû. Les agents de police ont un métier difficile et également imprévisible. Ils prennent constamment des risques et sont exposés à des faits de violence verbale et physique. Ils veillent à notre sécurité et font respecter les règles qui sont décidées par les politiques et l’appareil judiciaire. Dans le même temps, leur attitude doit être, à tout instant et partout, exemplaire et irréprochable.

Pour lire l’intégralité de l’étude du Centre Jean Gol, clickez ici