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Le traité de libres échanges entre l’Union européenne et le Canada (CETA) démontre déjà tout son potentiel pour nos exportations. Tant décrié par le précédent Gouvernement wallon, il se révèle être positif pour notre économie.

Des exportations en hausse

Alors que le précédent Gouvernement wallon le bloquait de manière incompréhensible, le MR était déjà persuadé de l’efficacité du CETA. Et pour cause: les exportations européennes vers le Canada se sont amplifiées de 7%.

Le chocolat et les produits pharmaceutiques connaissent la plus grande hausse d’exportations avec respectivement +34% et +10%.

Par exemple, la chocolaterie Smet a augmenté ses ventes au Canada de 20%. La chimie quant à elle a doublé ses exportations (675 millions d’euros). Certains secteurs ont vu leurs chiffres exploser tels que les hormones stéroïdiennes (+279%) et les vaccins (+73,7%).

Une augmentation rendue possible grâce à la suppression des taxes à l’importation sur 98% des produits. Ce qui correspond à près de 590 millions d’euros de taxes supprimées par an.

Plus globalement, et au premier semestre 2018, les entreprises wallonnes ont battu un record pour atteindre 22,6 milliards d’euros d’exportations. Par rapport à 2017, c’est une augmentation de 8,4% ! Et que dire de l’augmentation de 66,7% des exportations des entreprises wallonnes vers l’Amérique du Nord… Pour le seul Canada, l’augmentation est de… 462,7%.

Aucune conséquence négative sur le volet agricole

Rappelez-vous… l’ancien ministre-président socialiste wallon Paul Magnette nous promettait les pires maux si la Belgique ratifiait le CETA. Pour lui, l’agriculture allait particulièrement souffrir des importations et du non-respect des normes qualitatives de production.

Résultat ? Après plus d’un an, la Commission européenne ne déplore aucune conséquence sur le volet agricole. Les producteurs canadiens ont importé peu de bœuf dans l’Union Européenne. Durant le premier trimestre, seulement 2,5% du quota d’importation européen a été utilisé. En effet, pour pouvoir importer dans l’Union Européenne, les producteurs canadiens doivent s’aligner sur les normes sanitaires de l’U.E. La filière canadienne n’est pas encore totalement prête à se conformer aux normes européennes.

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