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Mesdames, Messieurs,

Très chers militants, Très chers candidats,

 

La campagne pour les élections locales bat son plein et les interventions que vous venez d’entendre démontrent combien le Mouvement Réformateur marque la vie locale de son empreinte, en ville comme à la campagne, à Bruxelles, en périphérie comme en Wallonie.

 

De par la proximité qu’elles permettent avec nos citoyens et la possibilité qu’elles offrent de faire très concrètement la différence au niveau local, ces élections sont cruciales, qu’il s’agisse de continuer à œuvrer pour le bien-être de nos habitants ou de prendre la main pour appliquer notre programme.

Ainsi, nous avons fait de la gouvernance une priorité. Elle induit une utilisation optimale des moyens publics et le renforcement de l’efficacité des structures. Nous l’avons fait par exemple en réduisant drastiquement le nombre d’administrateurs publics dans les intercommunales et les organismes d’intérêt public en Wallonie, ou en plafonnant leurs rémunérations.

 

Notre volonté est aussi de nous concentrer sur les missions de base des pouvoirs locaux, à commencer par la qualité du service offert aux citoyens. Des heures d’ouvertures mieux pensées, des documents disponibles sur internet, des guichets uniques pour une même problématique… cela peut faire la différence. Il ne faut pas spécialement dépenser moins mais dépenser mieux.

 

Au MR, nous sommes conscients que les communes, les CPAS, et les provinces ne peuvent pas tout faire tout seul. Nous sommes donc ouverts aux partenariats public-privé. Travailler avec le privé permet en effet des développements importants, notamment en matière de logement, mais aussi d’accueil de la petite enfance, de mobilité et même de culture.

 

Quant à la qualité de vie de nos citoyens, elle exige la garantie de la sécurité et de la propreté dans l’espace public. Il s’agit de missions locales essentielles pour lesquelles le MR associe prévention et sanction. Et nous disons stop à l’impunité face aux incivilités qui pourrissent le quotidien !

 

Mais vous le savez, pour nous Libéraux, la création d’emploisest une priorité. C’est même LA priorité. Nos communes ont un rôle à jouer pour favoriser le développement de l’activité économique en valorisant le commerce local ou en renforçant l’attractivité des centres de nos villes et villages. Mais cela passe aussi par une politique d’action sociale qui accompagne les bénéficiaires vers l’emploi, qui est la meilleure protection contre la pauvreté.

 

Très chers militants,

Notre projet local est en cela totalement cohérent avec l’action du Mouvement Réformateur aux différents niveaux de pouvoir.

 

En créant des emplois et en soutenant la croissance de nos entreprises, en mettant l’institutionnel de côté pour se consacrer pleinement au socio-économique, en adoptant de très nombreuses mesures pour lutter contre le terrorisme et le radicalisme, le gouvernement de Charles Michel a rendu notre pays plus prospère, plus stable et plus sûr.

Et les résultats sont là ! En janvier prochain, tous les travailleurs verront à nouveau leur salaire net augmenter grâce à la 3eet dernière phase du tax shift.  Ainsi, depuis 2014 et indépendamment des indexations automatiques, les salaires poches auront augmenté jusqu’à 140 euros net par mois ! Il suffit pour s’en convaincre de voir comment les dépenses de consommation des ménages augmentent.

 

L’emploi est un autre motif de satisfaction. La Banque Nationale nous annonce en effet que 219 000 postes ont été créés depuis le début de la législature, principalement dans le secteur privé. C’est tout simplement du jamais vu.

Et contrairement à ce que prétendent certains, ce ne sont pas des emplois précaires ! 90% d’entre eux sont soit des emplois à temps plein, soit des jobs à temps partiel d’au moins 2/3 temps ! Le chômage baisse dans toutes les régions du pays et le taux d’emploi repart à la hausse !

 

Revers de la médaille, le nombre d’emplois vacants a quasiment doublé en Belgique en trois ans. Il est le plus important de la zone euro. La difficulté de trouver de la main d’œuvre constitue déjà un frein à l’investissement.

 

Et parce qu’il devient urgent de s’attaquer à la problématique des métiers en pénurie, les mesures du Deal pour l’Emploi conclu par le gouvernement fédéral cet été seront concrétisées dans les prochains mois, en concertation avec les Régions.

 

Depuis un peu plus d’un an, la Wallonie regarde enfin dans la même direction que le fédéral. Le gouvernement de Willy Borsus a lui aussi mis l’accent sur l’augmentation du pouvoir d’achat, en supprimant par exemple la taxe télé-redevance, et sur la création d’emplois, en encourageant la formation et en orientant les demandeurs d’emploi vers les métiers en pénurie.

 

Gouvernement fédéral et gouvernement wallon partagent donc des objectifs communs et travaillent ensemble de façon apaisée. Ces gouvernements sont marqués par un axe libéral évident. Jamais le MR n’avait à ce point concrétisé son programme.

Nos deux exécutifs resteront concentrés sur leur tâche jusqu’au dernier jour de la législature, avec l’ambition de poursuivre leur action 5 ans de plus. Car en effet, même si le travail réalisé est déjà énorme, il reste encore du pain sur la planche.

 

Mesdames et messieurs,

Certains, sur le banc syndical, rêvent d’alliances PS-PTB-Ecolo en 2019. Pour d’autres, c’est l’alliance PS-Ecolo-Défi qui serait privilégiée. Voilà en tout cas la confirmation de l’existence d’un nouveau pôle des gauches.

 

Il était dans l’air depuis l’été 2017 et est maintenant officiellement confirmé. L’électeur francophone a donc le choix entre deux offres clairement identifiées. La première, de centre-droit, est ambitieuse, réformatrice, ouverte au changement. La seconde, marquée à gauche, réunit le Parti Socialiste, Ecolo… et Défi, qui apparaît aux yeux de tous comme le partenaire privilégié du PS.

 

Cette clarification du paysage politique francophone est éclairante pour l’électeur mais elle doit aussi nous alerter. Ce pôle des gauches ouvre la porte au confédéralisme. Il n’a aucun interlocuteur, ni en Wallonie, ni en Flandre. Sauf pour préparer de nouvelles réformes institutionnelles. C’est un danger pour la stabilité de la Belgique et la poursuite de son redéploiement économique.

 

Le Mouvement Réformateur est donc le garant de la stabilité du pays. En créant de l’emploi, nous sauvegardons la Sécurité sociale et nous protégeons les francophones. Car améliorer les performances économiques de nos Régions, c’est renforcer la Belgique, et donc c’est réduire le nationalisme.

 

Mesdames et messieurs,

3 semaines : voilà le temps qu’il nous reste pour convaincre du bien-fondé de notre action. Chacune et chacun, vous pouvez faire la différence, que vous soyez ou non candidats. Plus que jamais, pour faire face à tous ceux qui, jour après jour, tentent de nous déstabiliser et nous accusent des pires maux, il importe de faire œuvre de pédagogie.

 

A toutes celles et ceux qui ne seraient pas encore convaincus par notre engagement, je leur dis : « Nous, Libéraux, nous n’avons pas peur de prendre nos responsabilités. Ce qui fait notre force, c’est notre capacité à regarder en face les difficultés, à les affronter avec détermination et volonté pour apporter des solutions. Pour nos communes, pour nos régions, pour notre pays. »

 

Ces élections d’octobre, nous allons les gagner grâce à vous, grâce à votre travail de terrain, grâce à vos projets, grâce à votre force de conviction !  Merci d’être toutes et tous des acteurs du changement, des Réform’acteurs.

 

Bonne fin de campagne à toutes et à tous,

Vive le Mouvement Réformateur !