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L’avenir est plus que jamais numérique. C’est le cas  en Belgique et en Occident, mais aussi dans le reste du monde. Le potentiel de la numérisation est énorme. Dans sa politique de coopération au développement, notre pays mise donc aussi sur le digital.

Le digital, un levier du développement

Le président du MR Olivier Chastel a récemment interrogé le ministre de la Coopération au Développement Alexander De Croo à ce sujet. Celui-ci rappelle que notre pays a une stratégie claire en la matière. Tous les acteurs nationaux et internationaux sont invités à visionner leurs politiques à travers des lunettes numériques. La numérisation n’est pas une fin en soi mais un moyen d’atteindre les objectifs stratégiques de développement. La numérisation présente d’un côté un potentiel d’économies d’échelle et d’efficacité. D’un autre côté, cela crée de toutes nouvelles possibilités de solutions. Les résultats apparaissent dans ces deux dimensions.

Au niveau européen, la Belgique est pionnière dans le domaine du “Digital for Developpment”. Elle est l’initiatrice d’une politique européenne commune dans ce domaine.

La Belgique veille particulièrement à l’inclusion financière des femmes. Pour notre pays, l’accès à la technologie est un des leviers pour combler l’écart entre les sexes dans ce domaine. La Belgique va s’appuyer sur la technologie blockchain du Programme alimentaire mondial pour distribuer de l’argent dans les camps de réfugiés. Au total, la Belgique investit cette année 20 millions d’euros dans l’innovation pour améliorer l’aide humanitaire.

Le Kenya, centre névralgique du digital en Afrique

Nairobi est également appelée «Silicon Savannah» en raison de sa concentration de centres technologiques.

Une enquête dans les centres technologiques en Afrique identifie 314 centres actifs sur ce continuent (juillet 2016). 50% de ces centres sont concentrés dans 5 pays : l’Afrique du Sud (54 centres technologiques), le Kenya (27 centres technologiques), le Nigéria (23 centres techniques),l’Égypte (28 centres techniques)et le Maroc (21 centres technologiques).

Le Groupe de la Banque mondiale a publié en 2016 le rapport «Comment les centres technologiques contribuent à la croissance économique en Afrique». Ils considèrent ces centres technologiques comme un moyen de diffuser les avantages de la technologie numérique (inclusion, efficacité et innovation).

La mission récemment menée par la Belgique au Kenya montre clairement que l’Afrique a aussi les talents nécessaires pour exploiter son potentiel technologique et le déployer en fonction du développement futur de l’Afrique.

Digital : le MR à la pointe

Les Libéraux s’engagent résolument en faveur de l’économie numérique sur tout le territoire, urbain et rural. Cette évolution nécessite une action politique qui leur offre à toutes les opportunités un cadre juridique précis, notamment en ce qui concerne la sécurité et la protection de la vie privée. Une collaboration active entre le privé et le public est indispensable dans ce secteur. Inscrire le digital dans les projets de coopération au développement correspond donc totalement à l’ADN du MR. L’aide au développement reste indispensable dans les pays les plus pauvres. Elle doit être appuyée par les investissements privés et les partenariats scientifiques et technologiques.

 

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