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Enseignement

Annulation examen CESS : une solution équitable pour tous les élèves

Par 24/06/2015avril 17th, 2018Pas de commentaire

Le MR prend acte que, suite à la fuite des questions de l’examen d’histoire du CESS, il n’y avait pas d’autre option que d’annuler l’épreuve.

La priorité est une solution juste pour tous les élèves

Ceci étant dit, désormais, la priorité des priorités est de dégager une solution d’urgence et ce, avant le 30 juin. Celle-ci doit être équitable et juste pour tous les élèves.
« Depuis ce matin, on apprend que certaines écoles ont organisé par ailleurs, et à côté du CESS même, leur propre examen ; d’autres écoles ne disposent, elles, que de la cotation en cours d’année scolaire. La Ministre Milquet doit donc rapidement décider. Soit on organise une nouvelle épreuve, soit on valide des modes d’évaluation des élèves différents selon les écoles. Pour le MR, il semble plus juste, préservant ainsi le principe d’égalité, d’organiser très rapidement une nouvelle épreuve ». C’est ce qu’explique Françoise Bertieaux, Chef de Groupe MR au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Seconde priorité quant à cette fuite. Une enquête doit être diligentée afin de pointer des responsabilités et, le cas échéant prendre les sanctions adéquates.  Il faut également repenser les processus permettant de mieux sécuriser la confidentialité des questionnaires.

« N’oublions pas que nous sommes au début de cette évaluation externe en fin de secondaire, contrairement au BAC français. Il n’y a pas de honte ne fut-ce que de s’informer de la façon dont c’est géré chez nos voisins qui ont une plus grande expertise en la matière », précise Françoise Bertieaux.

Enfin, le MR ne souscrit pas à l’idée de réunir en urgence la Commission de l’Éducation. En effet, dans un premier temps, il est urgent que la Ministre, son cabinet et l’administration se consacrent pleinement aux mesures décrites ci-dessus et que Mme Milquet vienne ensuite en faire rapport à la Commission déjà prévue ce mardi 23 juin, notamment quant aux délais de réaction dans la suite des événements de ce lundi et de la manière dont les directions d’écoles ont été tenues informées.