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Le Secrétaire d’Etat Mathieu Michel, en charge de la Régie des Bâtiments, veut rendre la Belgique propriétaire de son patrimoine. En effet, aujourd’hui, la Régie des Bâtiments dépense plus de 50% de son budget en loyers. De l’argent qui pourrait être utilement investi ailleurs.

La Régie des Bâtiments, en charge de la gestion du patrimoine immobilier fédéral, vient d’acquérir deux immeubles dans le quartier nord de Bruxelles. A terme, l’un abritera la Sûreté de l’Etat, l’autre le Central national de Crise et l’Ocam. Pour le Secrétaire d’Etat Mathieu Michel, en charge de la Régie des Bâtiments, ces achats s’imposaient car cet investissement représente un rendement de 4,5 %. Comme il l’explique dans La Libre, l’opération est rentable sur le long terme.

A ce jour, la Régie des Bâtiment est propriétaire de 4 250 000 m² et locataire de 2 500 000 m². Mathieu Michel souhaite un rééquilibrage vers l’acquisition car plus de 50% du budget part dans les loyers. Des montants qui ne peuvent pas être réinvestis. Ces investissements bruxellois s’inscrivent donc dans la nouvelle stratégie définie par l’Etat en matière de gestion immobilière. A l’horizon 2028, la trajectoire définie par le Secrétaire d’Etat permettrait de dégager 242 millions d’euros de valorisation, qui pourront être utilisés pour l’aménagement des accès aux personnes à mobilité réduite ou au placement de panneaux photovoltaïques.  Mathieu Michel : « tout ce que la Régie ne doit plus dépenser pour payer les loyers, elle peut l’investir dans la rénovation, la modernisation et l’efficacité énergétique des bâtiments. Cela permet de dégager une véritable capacité d’investissements. C’est donc de la saine gestion ». Cette réflexion s’inscrit par ailleurs dans une réflexion globale sur l’occupation des bâtiments publics. Le télétravail a en effet changé la donne et la surface de travail nécessaire par travailleur se réduit.

« Ma volonté, en devenant davantage propriétaire, est de réinjecter cette capacité d’investissements dans l’économie et dégager une véritable capacité d’action de modernisation du patrimoine public en Belgique », conclut Mathieu Michel.

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