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Un nouveau Comité de concertation aura lieu avant la rentrée. Plusieurs voix s’élèvent pour réclamer une extension du Covid Safe Ticket mis en place pour les grands événements. Le MR s’y oppose.

A partir du 13 août, les personnes qui participent à des événements rassemblant plus de 1500 personnes à l’extérieur devront présenter leur Covid Safe Ticket. Il s’agit d’une preuve de double vaccination, d’un certificat de rétablissement ou d’un test négatif. Les participants peuvent ensuite profiter de l’événement sans masque et sans distanciation. A partir du 1er septembre, ce covid safe ticket sera aussi demandé pour les événements rassemblant autant de monde à l’intérieur. Ce système sera d’application jusqu’au 30 septembre.

En Flandre surtout, plusieurs représentants politiques socialistes ou sociaux-chrétiens se sont exprimés ces derniers jours pour réclamer l’extension de ce Covid Safe Ticket à des événements de plus petite taille, comme des mariages ou des fêtes d’anniversaire. Les libéraux du Nord comme du Sud s’y opposent.

Pour le président du MR Georges-Louis Bouchez, ces sorties médiatiques sont déconnectées de la réalité. En effet, la Belgique est dans le top 3 européen en matière de vaccination. Les chiffres d’hospitalisation sont en augmentation mais ils restent sous contrôle. « Je refuse donc que l’on glisse vers une société du pass, de conditions pour la liberté. La liberté s’applique à chacun de façon inconditionnelle. On ne va pas changer pour quelque chose de non utile et dangereux », déclare le président du MR dans le journal « La Dernière Heure ».

Pour le MR, le danger n’est pas seulement la généralisation du pass, mais aussi les difficultés qu’il va poser à des organisateurs d’événements et donc un nouveau risque sanitaire. Qui va contrôler le respect du pass dans un mariage ou une fête d’entreprise ? Le risque serait alors l’apparition de nouveaux foyers ce qui amènerait à devoir refermer des événements que l’on vient à peine d’ouvrir. Un retour en arrière. De plus, comme on l’a vu aux Pays-Bas ou en France, le pass n’est pas une cape d’immunité. « Si vous avez plus de 20 % des gens qui ne se vaccinent pas, vous êtes dans les problèmes », explique-t-il. « Si votre test PCR a une validité de 72 h, dans l’intervalle, vous pouvez avoir été contaminé et créer un foyer dans la boîte de nuit. Cela risque de porter atteinte à l’efficacité du modèle ».

Pour Georges-Louis Bouchez, nous avons la solution pour retrouver le cours normal de nos vies. Cette solution, c’est la vaccination de masse. Georges-Louis Bouchez souhaite donc continuer à inciter les personnes réticentes à se faire vacciner afin d’atteindre l’objectif de 80% de la population vaccinée.

Lire l’interview dans la DH