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A l’occasion de cette nouvelle année ô combien importante pour l’avenir de la Belgique, le Mouvement Réformateur a réuni une septantaine de journalistes francophones et néerlandophones sur le site de la Royale Belge à Watermael-Boitsfort. Au programme ? La mauvaise santé de nos finances publiques, fruit des 50 nuances de gauche depuis de trop nombreuses années dans nos régions.

Pour Georges-Louis Bouchez : “Il existe deux approches possibles. On peut adopter la méthode consistant à dire ‘demain, on rase gratis’ et faire un maximum de promesses. Mais, il y a aussi une autre méthode, qui part d’une situation réelle et où l’on explique aux gens qu’il faudra peut-être consentir à quelques efforts. C’est moins populaire, mais nous estimons que c’est plus utile.”

 De nombreux chiffres ont été présentés et ils sont loin d’être glorieux. Pour rappel, avec une trajectoire inchangée, la dette publique atteindra 160% du PIB en 2024. En 2021, les dépenses publiques de la Belgique s’élevaient à 55% du PIB.

Le libéral précise que notre royaume figure parmi les six pays européens avec le plus faible taux d’emploi. Enfin, le président du MR rappelle que notre pays est parmi les champions du monde de la taxation. “Ceux qui disent qu’on va résoudre le problème par l’impôt se trompent. On n’a plus de marge de manœuvre si on ne passe pas par une diminution.”

Pour les prochains mois à venir, les libéraux insistent sur l’importance de remettre la valeur travail au centre des discussions avec un différentiel plus fort entre un travailleur et un inactif, la volonté d’un enseignement d’excellence ainsi que l’import de maintenir une neutralité de l’État stricte.

Lire l’interview dans l’Avenir