Discours du président du MR Olivier Chastel
Estivales 2015 – Pairi Daiza
Mesdames, messieurs,
Très chers militants,
Il y a trois semaines, un grand quotidien écrivait que le Mouvement Réformateur compte la plus grande jeunesse politique du pays : en effet, 18% de nos membres ont moins de 35 ans.
Quand je vous vois aussi nombreux aujourd’hui, je vous dis : oui, le journal Le Soir avait raison. Oui, nous sommes un parti jeune, un parti dynamique, un parti vivant, un parti d’avenir. Bienvenue à tous, ici au Parc Pairi Daiza !
Vous n’imaginez pas l’émotion qui m’étreint ce matin à vous voir si nombreux.
Rendez-vous compte : Vous avez été plus de 10.000 à répondre à notre invitation.
10.000 militants rassemblés ce dimanche de rentrée.
Vous êtes venus en famille pour vivre ce moment que je veux surtout convivial. Aujourd’hui, le Parc est bleu !
Alors, merci !
Merci… parce que 10.000 participants à une activité politique, c’est tout simplement historique !
Merci pour votre présence !
Merci pour votre engagement !
Merci pour votre soutien à l’ensemble de nos mandataires, dans nos communes, dans nos provinces, dans les parlements et au gouvernement.
Merci pour cet hommage que, par votre présence, vous rendez à nos élus, mais surtout à notre projet politique et à nos convictions.
Chers amis,
Nous sommes de plus en plus nombreux à croire en l’avenir de notre pays, de la Wallonie, de Bruxelles et de la Communauté germanophone. Chaque jour, des voix s’élèvent pour souligner l’importance des réformes indispensables que nous menons au gouvernement fédéral. Le chemin que nous traçons est le seul qui garantisse le développement économique, la création de nouveaux emplois et donc la sauvegarde de notre système de protection sociale.
Nous sommes l’axe de stabilité dans ce pays.
Nous en sommes la force dynamique. Forts de votre soutien, nous assumons nos responsabilités avec détermination et le souci permanent de ne laisser personne au bord du chemin.
Notre gouvernement, dirigé par le Premier ministre Charles Michel, est un gouvernement qui décide, un gouvernement qui relève les défis et refuse le fatalisme et le repli sur soi. C’est un gouvernement réformateur.
Nous avons fait du redressement économique et de la création d’emploi nos principales priorités. Les mesures décidées et mises en œuvre au fédéral vont toutes dans ce sens. Charles vous en parlera dans quelques minutes. Cet engagement est authentiquement
social. La création d’emplois est la meilleure garantie pour préserver notre modèle social.
Notre Premier ministre Charles Michel,
notre vice-Premier ministre Didier Reynders,
nos ministres Hervé Jamar, Daniel Bacquelaine, Willy Borsus, Marie-Christine Marghem, Jacqueline Galant et Isabelle Weyckmans en Communauté germanophone,
nos parlementaires sous la houlette de Denis Ducarme à la Chambre, de Christine Defraigne et Jean-Paul Wahl au Sénat,
de Pierre-Yves Jeholet et Vincent Dewolf aux Parlements wallon et bruxellois,
de Françoise Bertieaux à la Fédération Wallonie-Bruxelles,
de Gaëtan Van Goitsenhoven à la Cocof et de Gregor Freches à au Parlement germanophone,
y consacrent toute leur énergie, avec sérieux et enthousiasme.
Ils travaillent pour préserver notre sécurité sociale, garantir l’avenir de nos pensions, de nos soins de santé et améliorer le bien-être de nos concitoyens en garantissant aussi leur accès à la mobilité et à l’énergie. Ils travaillent pour le redressement de la Wallonie et de Bruxelles.
Mesdames, Messieurs les mandataires, merci à vous pour ce travail. Ne ménagez pas vos efforts. C’est l’avenir de nos enfants et petits-enfants qui est en jeu.
Et en cette semaine de rentrée scolaire, je souhaite encourager Françoise Bertieaux et nos parlementaires de la Fédération Wallonie-Bruxelles à poursuivre leur défense de notre projet pour l’école.
Chers amis,
Les mesures audacieuses prises par le gouvernement fédéral porteront leurs fruits. Dans tous les domaines, notre politique est équilibrée.
Quand le gouvernement organise une réforme fiscale pour un montant total de 7 milliards, elle bénéficie tant aux entreprises, et donc à l’emploi, qu’aux citoyens.
La réduction des charges sociales dope la compétitivité de nos entreprises et gommera notre handicap salarial en deux ans. Nous veillerons à un abaissement ciblé pour maximiser les effets sur l’emploi, avec une attention particulière pour les PME.
Le pouvoir d’achat de nos concitoyens sera augmenté. Il s’améliorera notamment de 100 euros nets par mois pour les bas et moyens salaires, n’en déplaise à celles et ceux qui continuent leur stratégie de désinformation et de dénigrement.
Mesdames, Messieurs,
Ces derniers jours, nous avons entendu les présidents du CDH et du PS nous annoncer, la bouche en cœur, une rupture de ton et leur volonté de mener une opposition différente, moins agressive et plus constructive. Ben voyons ! Soyons sérieux ! Ce n’est pas un changement de ton qu’attendent les Wallons et les Bruxellois des élus sociaux-chrétiens et socialistes.
Non, c’est de l’action, de l’engagement, de la prise de responsabilité que les Wallons et Bruxellois attendent de leurs gouvernements régionaux.
Qu’attendez-vous pour créer un climat favorable à la création d’activité économique?
Quand allez-vous enfin vous associer aux efforts que nous menons au fédéral?
Quand viendrez-vous avec des mesures concrètes et efficaces pour relancer l’emploi en Wallonie et à Bruxelles ?
C’est cela qu’attendent les Wallons et les Bruxellois : du courage, des décisions et le sens de l’intérêt général.
Chers militants,
Notre pays et plus largement l’Europe vivent des temps difficiles. Des radicaux ont déclaré la guerre à nos valeurs et à notre modèle de société. Ils ont choisi la terreur comme arme pour imposer leur fanatisme.
Nous, libéraux, sommes profondément attachés à la liberté. Liberté de penser, liberté d’entreprendre, liberté de circuler. Mais nous devons garantir la sécurité de nos concitoyens. Charles Michel et son équipe prennent leurs responsabilités et démontrent leur pragmatisme, en renforçant encore les mesures décidées l’hiver dernier.
De nouvelles dispositions doivent aussi viser une plus grande collaboration européenne, un partenariat commun contre la terreur.
Oui, nous sommes pour la libre circulation. Mais, à l’image des GI dans l’attaque avortée du Thalys, nous nous dressons contre ceux qui voyagent, des armes de guerre à la main. Nous résoudrons l’équation de la sécurité et de la liberté de mouvement dans la fermeté et le respect des libertés individuelles.
Mes chers amis,
L’actualité est aussi celle des migrants qui arrivent dans nos pays. Des drames humains se déroulent à nos frontières.
Nous allons poursuivre ce que nous avons convenu dans l’accord de gouvernement : une politique d’accueil ouverte, humaine, mais ferme. Nous devons accueillir ceux qui fuient leur pays en guerre et donc la mort.
Chacun à son niveau doit assumer ses responsabilités. L’Europe doit organiser une coordination et une répartition équilibrée des réfugiés, respectant ainsi ses valeurs fondamentales.
En Belgique, le gouvernement fédéral prend les mesures d’urgence qui s’imposent pour assurer l’accueil des migrants. Par-delà l’accueil de première ligne, un travail d’intégration doit être mené pour ceux qui reçoivent l’asile.
Et là, il y a de grosses différences dans notre pays.
En Flandre, les résultats sont nettement meilleurs parce que le parcours d’intégration y est obligatoire. La Wallonie et Bruxelles doivent suivre cet exemple. J’ai demandé à Pierre-Yves Jeholet et Vincent De Wolf de relayer ce message dans leur parlement et d’interpeler les exécutifs régionaux pour leur demander d’agir en ce sens et de rendre le parcours d’intégration obligatoire pour tout nouvel arrivant.
Mesdames, Messieurs,
En janvier dernier, je vous ai annoncé le lancement d’un processus d’actualisation de notre doctrine. Il importe de jeter un regard libéral sur les évolutions de notre société et d’y apporter les réponses adéquates.
Six thèmes seront abordés de façon décentralisée dans nos différentes provinces avant un congrès doctrinal de synthèse à l’automne 2016.
Vous avez la parole ! Avec le Centre Jean Gol et son administrateur-délégué Richard Miller, je vous fixe rendez-vous le 9 septembre à Bruxelles et à Liège, le 12 septembre à Namur et à Libramont, le 24 septembre à Wavre et le 25 à Charleroi pour les premières étapes de cette tournée de débats et de réflexions.
Je compte sur votre participation active. Ce travail de fond dotera notre parti de réponses actualisées pour relever les défis de demain, nous rendra plus forts et nous permettra de convaincre plus largement encore. Et je m’adresse, en particulier, à Matthieu Bihet, le président des jeunes MR que nous entendrons dans un instant : « Matthieu, tu représentes près de 20% des affiliés de notre parti. C’est une responsabilité importante. Mobilisez-vous, faites-vous entendre, aidez-nous à préparer le parti dont vous aurez un jour la responsabilité. Je compte sur toi, nous comptons sur toi pour mobiliser tes troupes à défendre votre vision de la société en tant que jeunes libéraux ».
Chers amis,
Le gouvernement fédéral n’a pas encore un an. Mais quel chemin parcouru ! Les engagements pris dans l’accord de gouvernement sont mis en œuvre les uns après les autres au bénéfice des travailleurs, des pensionnés, des PME, afin d’améliorer la situation socio-économique de notre pays, de créer de nouvelles voies de développement, de préserver notre système de protection sociale et d’assurer la sécurité de nos concitoyens.
Mais aujourd’hui, nous sommes réunis pour un moment de grande convivialité dans un parc superbe. Profitons de ces moments d’amitié, rencontrons-nous, partageons notre enthousiasme. Nous repartirons ensuite dans notre vie active et pourrons témoigner de cette force et de cette détermination qui nous habitent.
Je vous souhaite une excellente journée. Vive le libéralisme, vive le Mouvement réformateur.