Le président du Mouvement Réformateur Georges-Louis Bouchez a appris le décès de Philippe Bodson. « L’épidémie de coronavirus a déjà emporté plus de 1200 personnes dans notre pays et j’ai une pensée pour tous leurs proches qui doivent faire face à un deuil dans des conditions particulièrement difficiles », déclare Georges-Louis Bouchez. « Aujourd’hui, c’est un géant du monde économique belge qui est emportée par ce virus et je tiens à présenter mes très sincères condolances à ses proches ».
Durant sa longues carrière économique, Philippe Bodson s’est également impliqué dans la vie politique, puisqu’il a été sénateur de 1999 à 2003. Il avait à l’époque décroché 59 237 voix dans le collège électoral francophone sur la liste PRL-FDF-MCC où il occupait la 5e place. Il fut également membre du Groupe Coudenberg, un cercle de réflexion politique.
« Profondément libéral, Philippe Bodson était avant tout passionné par l’économie et le monde des affaires », rappelle Georges-Louis Bouchez. Au sein de Glaverbel, dont il est administrateur-délégué et directeur général de 1980 à 1989, ce qui lui vaudra de décrocher le titre de Manager de l’année en 1987. Au sein de la FEB, qu’il préside de 1987 à 1990. Et au sein de Tractebel dont il est administrateur-délégué et président de la direction générale de 1989 à 1999. « C’est d’ailleurs sa passion pour le secteur de l’énergie qui le motivera à tenter une expérience politique », précise le président du MR.
Philippe Bodson était depuis lors resté très actif au sein du monde économique. Nombreux ont été ceux qui ont fait appel à son carnet d’adresses et son expertise pour contribuer au redressement de la Wallonie, notamment dans le cadre du redéploiement du bassin sidérurgique liégeois. Philippe Bodson a d’ailleurs fait partie du jury de sélection des projets soutenus par le Plan Marshall lancé par le gouvernement wallon dans les années 2000.
« Alors que notre pays fait face à la pire crise sanitaire depuis la seconde guerre mondiale, la mort de Philippe Bodson me touche particulièrement. Comme j’ai pu encore le constater il y a quelques semaines lors d’un déjeuner en sa compagnie, ses conseils nous auraient encore été bien utiles pour préparer la reprise de l’activité économique », conclut Georges-Louis Bouchez.
