Le Congrès du dimanche 4 février 2024 à Marche-en-Famenne fut une véritable réussite, rassemblant une foule de 1.500 militants qui ont adopté 300 propositions ! Ce choix stratégique de lancer la campagne électorale dans cette ville a mis en avant l’attachement du MR à la ruralité et aux agriculteurs.
La venue des jeunes agriculteurs a d’ailleurs marqué cette journée. Nous sommes la seule formation politique à les avoir reçus, pleinement entendus et à les avoir rejoints dans leur combat. Leur valeur travail est au cœur de notre programme.
Par la suite, chaque axe majeur du programme a été abordé. Les intervenants ont défendu des mesures spécifiques pour relever les défis économiques, sociaux, climatiques et institutionnels.
Lors du Congrès, nous avons rencontré “Victor“, l’intelligence artificielle développée par trois jeunes entrepreneurs wallons qui croient en l’avenir, aux bienfaits de la technologie et au contenu de notre programme. Consultez cet outil ici.
Avec le MR c’est clair, pour que l’avenir s’éclaire !
Plus de pouvoir d’achat et de compétitivité
David LEISTERH a plaidé pour une réforme fiscale audacieuse. Il a souligné l’importance d’une quotité exemptée et d’un différentiel de 500€ entre une allocation sociale et un revenu du travail, une baisse des droits d’enregistrement pour l’achat de son bien immobilier, aucun impôt payé en dessous du montant du revenu d’intégration sociale, une suppression progressive du précompte immobilier, une baisse de l’impôt des sociétés pour les PME et un 13e mois pour ceux qui choisissent d’aller vers un métier en pénurie.
Florence REUTER a pris le relais en présentant des propositions favorisant le pouvoir d’achat et renforçant la solidarité, avec des idées telles que des bonus à l’emploi et des idées pour améliorer la conciliation vie privée vie professionnelle.
David CLARINVAL a mis en avant les enjeux liés aux indépendants et aux pensions, plaidant pour une amélioration continue du statut d’indépendant et des réformes significatives du système de retraite.
Nos défis économiques, climatiques et énergétiques
Benoit PIEDBOEUF a défendu une politique énergétique pragmatique. Il a plaidé pour un mix énergétique équilibré, intégrant l’énergie nucléaire et les énergies renouvelables, tout en mettant en avant des solutions innovantes pour le climat.
Willy BORSUS a souligné l’importance de préserver les territoires et l’agriculture. Notre soutien à celles et ceux qui cultivent la terre passe par un soutien à leurs revenus, des modifications des normes agricoles et de la PAC qui tiennent compte de la réalité du terrain, d’une harmonisation des normes pour les produits qui arrivent sur notre territoire et enfin le refus de conclure des accords commerciaux s’il n’y a pas de clauses miroirs.
Valérie DE BUE a conclu cette séquence en mettant l’accent sur les efforts nécessaires en matière de logement et de mobilité, proposant des solutions allant de la rénovation du bâti à une approche intégrée de la mobilité.
Un État exemplaire et efficace
Marie-Christine MARGHEM a plaidé pour une autorité publique garantissant sécurité et justice. Elle a détaillé des propositions allant de l’exécution des peines à la lutte contre le radicalisme, et a rappelé la nécessité d’une justice plus rapide et efficace.
Maxime DAYE a ensuite pris la parole pour aborder les soins de santé. Il a mis en avant des mesures visant à améliorer l’accessibilité, à lutter contre les déserts médicaux et à reconnaître la pénibilité des métiers infirmiers.
Jacqueline GALANT a poursuivi cette partie en défendant des propositions équilibrées pour gérer l’asile et l’immigration, soulignant l’importance de règles fermes et humaines.
Adrien DOLIMONT a conclu avec des mesures claires pour garantir des dépenses publiques maîtrisées et des structures institutionnelles efficaces. Il insiste sur la responsabilisation des entités fédérales et régionales. Moins d’élus et une fonction publique modernisée sont également au cœur de ses propositions.
Un enseignement de qualité qui permet l’émancipation
Pierre-Yves JEHOLET a ouvert ce chapitre en plaidant pour une école où chacun excelle. Il a mis en avant des propositions telles que l’obligation scolaire à 3 ans et des évaluations externes renforcées. Savoir lire, écrire, compter est essentiel. Ce sont des savoirs de base.
Diana NIKOLIC a poursuivi en proposant des mesures pour rendre l’école plus autonome et mieux respectée, favorisant la liberté pour les directions et les enseignants.
Vincent MAILLEN a conclu cette séquence en mettant l’accent sur l’alternance et l’enseignement supérieur connecté au monde du travail, soulignant l’importance de la mobilité étudiante.
Faire société
Caroline CASSART-MAILLEUX a plaidé pour la neutralité de l’État, garante de l’égalité et de la liberté. Elle a défendu des propositions telles que l’inscription de la neutralité dans la Constitution et le soutien aux aidants-proches.
Richard FOURNAUX a pris la parole pour défendre une société sans discriminations, mettant en avant des mesures visant à promouvoir l’égalité entre les générations et les sexes.
Charles GARDIER a conclu cette section en proposant des mesures pour assurer l’accès à la culture, au sport et aux médias, soulignant l’importance de l’inclusion.
Assurer la place de la Belgique et de l’Europe dans le monde
Sophie WILMES a réaffirmé la nécessité de réinvestir des secteurs critiques comme l’énergie, la santé, la défense mais aussi l’agriculture pour moins dépendre du monde extérieur. C’est dans l’intérêt des citoyens. L’Europe que nous voulons est pragmatique, elle protège et se veut proche des gens.
Le discours percutant du président Georges-Louis BOUCHEZ a clôturé l’événement avec optimisme et engouement.
Il a rejeté la vision d’une coalition du chômage PS-ECOLO-PTB , la coalition de l’échec, la coalition du pire.
Une coalition de formations politiques qui depuis trop longtemps sont devenues les rentiers de la précarité et les actionnaires de la difficulté sociale.
Notre nouveau slogan “L’avenir, s’éclaire” résonne comme un symbole de la vision libérale du MR, construisant et éclairant demain à force de travail.
Il a aussi mis en avant l’importance de donner un rôle central à toutes les régions du pays tout en soulignant les défis majeurs, du climat à la sécurité.
Son discours s’est conclu sur un appel à l’engagement de tous pour les élections à venir, soulignant que le changement attendu est non seulement justifié mais aussi indispensable.
