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En séance plénière de la Chambre, le député fédéral – et agriculteur – Emmanuel Burton, a pointé du doigt le nombre toujours plus élevés de normes qui plombent le secteur et induise une concurrence déloyale avec d’autres régions du monde mais aussi au sein de l’UE.

« Ce ne sont pas les traités internationaux qui posent problème, mais bien le non-respect des clauses miroirs qui sont censées imposer les mêmes normes ici que là-bas. Il ne faut pas oublier non plus que la Belgique est un pays exportateur et c’est une bonne chose que nous puissions continuer à exporter, mais il ne faut pas le faire n’importe comment, » expose Emmanuel Burton.

Rien que pour la Wallonie, le solde de balance commerciale des produits agro-alimentaires est positif et s’élève à 507 millions d’euros en 2022.

« Le problème vient aussi de la concurrence déloyale qui existe au sein même des pays de l’UE qui, pour certains, suivent certes les mêmes directives que nous mais n’appliquent pas les mêmes normes environnementales. Cela prouve que les normes, telles qu’elles sont appliquées chez nous, sont surévaluées et sur-appliquées. Certains partis, au sein même du gouvernement, poussent pourtant pour alourdir encore ces normes. Heureusement que le Ministre Clarinval a pu bloquer la taxe sur le diesel professionnel, sinon c’était encore des revenus en moins pour le secteur. »

«  Les exploitations, aujourd’hui, souffrent parce que les agriculteurs y travaillent 80 heures par semaine et touchent parfois moins que des chômeurs, c’est inadmissible. L’agriculture rurale, familiale, rentable n’est absolument pas compatible avec le projet de décroissance de l’écologie politique, » conclut Emmanuel Burton.