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La santé mentale est passée complètement au second plan pendant les confinements. Pour le MR, il faut maintenant écouter les jeunes pour éviter de reproduire les mêmes erreurs à l’avenir.

Depuis le début de la seconde vague de Covid-19 l’automne dernier, le MR s’inquiète des conséquences du confinement sur la santé mentale, en particulier chez les jeunes. Toute l’attention était alors focalisée sur les personnes hospitalisées en raison de la pandémie et sur les conséquences économiques.

Au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, le MR est d’ailleurs à l’initiative, via le député Nicolas Janssen d’une commission conjointe, regroupant les commissions de l’Enfance, de l’Education et de l’Enseignement supérieur, qui se penche sur cette problématique de façon transversale. Elle a débuté ses travaux le 17 juin et va auditionner une vingtaine d’experts (des spécialistes de l’enfance, des pédopsychiatres, des acteurs de terrain tels que les services d’accrochage scolaire, les Centres PMS etc). Des représentants de jeunes seront invités également.

Pour Nicolas Janssen, désigné rapporteur principal, « la crise sanitaire a mis en évidence les besoins fondamentaux d’appartenance, de sens et de repères, vécus intensément par les jeunes ; elle a aussi renforcé certaines tendances au mal-être. Nous devons y répondre dans le cadre de la crise, mais également au-delà ! Penchons-nous sur la question du bien-être de manière pérenne. Et associons les jeunes à ces réflexions : dans leurs besoins d’aujourd’hui, se trouvent de nombreuses réponses pour le monde de demain ».

Le parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a déjà eu l’occasion d’entendre Sophie Maes, cheffe de service de l’unité pour adolescents du Domaine (Braine-l’Alleud). Il y a 15 lits dans son service. Mais en janvier 2021, il y a eu un pic de demandes, avec 80 demandes de jeunes, qu’il était impossible d’accueillir. Ces jeunes avaient perdu le goût de vivre, sans comprendre pourquoi. Pour Nicolas Janssen, il est maintenant nécessaire de les écouter. Le travail réalisé au sein de cette commission débouchera sur une série de recommandations afin qu’à l’avenir, la santé mentale soit mieux prise en compte dans la gestion de crises similaires.

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