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Le président du MR Georges-Louis Bouchez et les Ministres wallons Willy Borsus, Jean-Luc Crucke et Valérie de Bue ont à Suarlée (Namur) les principaux marqueurs libéraux du plan de relance wallon, devant un public nombreux et engagé.

Ce plan va mobiliser près de 10 milliards d’euros, dont une partie provient des fonds européens, pour relancer l’économie wallonne, toujours à la traîne par rapport à la Flandre. “Nous ne devons plus faire d’erreurs », a déclaré Georges-Louis Bouchez. « Nous ne pouvons plus utiliser l’argent public pour des projets qui ne sont pas porteurs. Nous ne pouvons plus avoir de vision sous-localiste ».

Suite à la dernière réforme de l’Etat, la Wallonie devra prendre son destin en mains à partir de 2025, sans plus compter sur les transferts financiers venant d’autres entités fédérées. Or, la situation économique wallonne reste préoccupante : la Wallonie compte moins de diplômés de l’enseignement supérieur que les autres régions, son taux de chômage est plus élevé alors qu’on y dénombre pourtant plus de 120 métiers en pénurie représentant 25 000 emplois, son Produit Intérieur Brut est 30% inférieur à celui de la Flandre et le taux d’emploi n’y est que de 64,6% alors que le gouvernement fédéral ambitionne d’atteindre 80% de taux d’emploi en Belgique d’ici 2024.

Mais pour Georges-Louis Bouchez, il faut rester optimiste. La Wallonie crée des entreprises, ses exportations sont en hausse, elle a permis le développement de secteurs à haute performance (le secteur pharmaceutique par exemple, ou les biotechnologies), elle dispose de nombreux terrains, d’universités de qualité et son tourisme est en plein développement.

C’est pourquoi la relance wallonne passera par 5 axes, comme l’investissement dans les ressources humaines (la réforme de la formation en alternance est une priorité du ministre wallon de l’Economie Willy Borsus), la modernisation de la gouvernance (un engagement de longue date du MR, dont nous avons commencé la mise en œuvre durant la précédente législature) ou l’attractivité de la Wallonie (Valérie Debue mise par exemple sur le tourisme pour dynamiser l’économie wallonne). Les projets wallons miseront également sur la soutenabilité environnementale (soutien à l’agriculture et à la ruralité), le développement économique (économie circulaire) et le bien-être (infrastructures d’accueil pour la petite enfance, sport)

Avec ce plan de relance, et forte de la présence des libéraux au gouvernement, la Wallonie va profondément changer d’ici la fin de la législature en 2024.

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