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Le bail du centre Fedasil de Sol Cress, à Spa, a été prolongé. Le député fédéral Mathieu Bihet s’inquiète du manque de communication avec la commune, qui joue pourtant un rôle de premier plan. 

Le député fédéral Mathieu a visité Bihet le centre Fedasil de Sol Cress à Spa, en compagnie du premier échevin spadois Nicolas Tefnin, ainsi que des députés régionaux Stéphanie Cortisse et Charles Gardier. Il fait part de son inquiétude face au non-respect de la capacité du site. « La bourgmestre de Spa a pris un arrêté de police pour limiter la capacité du centre à 415 places et pourtant, il y a toujours actuellement 50 personnes de trop dans ce centre », s’émeut-il. «  L’accueil des personnes qui demandent l’asile sur notre territoire doit se faire dans de bonnes conditions. Fedasil sait pertinemment que la capacité du centre n’est pas respectée et ce n’est pas acceptable ».

Théoriquement le bail du centre aurait dû cesser à la fin de cette année mais il a été prolongé. Mathieu Bihet regrette que les autorités communales ne soient pas mieux informées de l’avenir du site par Fedasil, alors que l’implantation du centre a des conséquences en termes de sécurité. « La police locale a dû être renforcée », explique-t-il. « La zone de police Fagnes, qui comprend Spa, Jalhay et Theux, compte presque 1.000 demandeurs d’asile, pour une population totale de 30.000 habitants. De manière générale, la répartition des capacités d’accueil est mal faite. Il y a 17.391 places en Wallonie, 12,571 en Flandre et 4.280 à Bruxelles ».

Mathieu Bihet a déjà interrogé la secrétaire d’État en charge de la politique d’asile Nicole De Moor à ce sujet mais n’a jamais eu de réponse satisfaisante. « L’opacité actuelle n’est pourtant positive pour personne », conclut-il.

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