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Georges-Louis Bouchez était l’invité de Maxime Binet sur LN24 ce mercredi 30 septembre. Il a largement évoqué la vision du MR en matière d’emploi.

La ministre wallonne de l’Emploi Christie Morreale (PS) a proposé récemment de régulariser les sans-papiers pour combler les emplois vacants. « On ne soutient pas l’idée de régulariser les sans-papiers pour les mettre au travail. Cette proposition est hallucinante », déclare Georges-Louis Bouchez. « C’est dingue de voir ce traitement du dossier de l’emploi par la gauche. La gauche refuse de faire travailler les wallons qui sont inactifs. Il y en a pourtant 200 000 ! Je n’ai pas de problèmes à faire de la migration économique, mais l’urgence, c’est d’abord faire travailler les demandeurs d’emplois wallons. Ensuite, on peut envisager de la migration économique. Je viens d’une ville où une personne sur deux en âge de travailler ne travaille pas. Ne peut-on pas activer ces gens pour occuper les emplois vacants ? »

Alors que l’UCM déclare aussi que les entreprises peinent à recruter, Georges-Louis Bouchez pointe le rôle négatif joué par les syndicats. « Si les syndicats prônaient le travail, ça se saurait. Aujourd’hui, ils payent les allocations chômage. Leur business, c’est le chômage car cela leur procure des membres. Les syndicats n’ont pas intérêt à remettre les gens au travail. Tout cela pervertit le système : le chômage c’est leur fonds de commerce.  Ce qu’il faut, c’est une caisse publique, mais aussi limiter le chômage dans le temps et travailler sur la formation. Les TEC cherchent 300 chauffeurs. Vous n’allez pas me dire qu’on ne peut pas former un inactif de 25 ans à devenir chauffeur ! Il n’y a rien de déshonorant à conduire un bus ».

Pour le président du MR, la limitation des allocations de chômage dans le temps est une nécessité pour changer les mentalités. « Le chômage à vie est tellement une bonne idée que personne ne veut faire comme nous. Ces règles ont généré un problème de mentalité : le rapport au travail est vu comme négatif. Alors qu’on vienne me dire qu’il n’y a rien à changer, d’accord, cela fait 30 ans que j’entends ce discours, mais lorsque l’on fait partie des 5 pays avec le plus faible taux d’emploi, il y a quand même un problème. Prôner le statu quo n’est plus crédible. Je peux entendre que mes idées ne sont pas bonnes, mais alors qu’on me propose des alternatives », conclut-il.

Revoir l’interview sur LN24

Lire l’interview dans La Libre