Cela fait un peu plus de deux semaines que Georges-Louis Bouchez a annoncé l’arrivée de Julie Taton au MR. Pour sa première interview, celle qui sera numéro 2 sur la liste fédérale en Hainaut s’est confiée au CinéTéléRevue et dans les colonnes de SudInfo. Elle revient sur le handicap de son fils, ses combats et son ADN plus que jamais libéral.
Julie Taton : « Pour l’instant, je ne me sens légitime que dans la défense de la cause des personnes handicapées, car c’est mon quotidien et mon combat. 40 ans, c’est le bon moment pour changer de vie.
Je crois aux rendez-vous de vie et j’ai l’impression d’être à un tournant de la mienne. Je me posais beaucoup de questions par rapport à ma vie, à l’aspect professionnel, au business que j’avais développé. Je voulais du changement. Il y a eu un rendez-vous avec David Leisterh et Georges-Louis Bouchez et cette proposition d’intégrer le MR. Au début, en toute sincérité, c’était plus par rapport à l’image que je défends et le fait que je suis une entrepreneuse indépendante, que je bosse depuis que j’ai 18 ans, que j’ai monté des sociétés avec mon mari, qu’on galère pour engager et trouver des gens qui veulent bosser, etc. Mais quand j’ai rencontré Georges-Louis, je me suis dit : j’ai un président de parti devant moi, je vais lui balancer tout ce qui ne va pas en lien avec le handicap, vu ce que je vivais avec mon fils, Côme. Je lui ai parlé de Côme, j’ai dit que je trouvais certaines choses honteuses, par exemple ces séances de logopédie qui ne sont pas remboursées, en tout cas au-delà d’un nombre bien trop restreint. Là, il me regarde et me dit : « Viens, défends ça avec nous… »
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