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Georges-Louis Bouchez était l’invité de Fabrice Grosfilley dans l’émission « Bonjour Bruxelles » sur BX1. Il est notamment revenu sur la victoire de l’extrême-droite aux Pays-Bas et sur la guerre entre Israël et le Hamas.

Pour Georges-Louis Bouchez, la victoire de Geert Wilder n’est pas inquiétante, mais elle était prévisible. « C’est toujours le même scénario », explique le président du MR. « Certains font n’importe quoi toute une législature et après, ce sont les populistes, les extrémistes, qui arrivent au pouvoir. Des gens s’étonnent, mais moi ça ne me surprend pas. En Belgique, c’est ce qui va se passer si une série de partis traditionnels s’empêchent de dire des vérités pour des raisons électoralistes ».

Georges-Louis Bouchez prend l’exemple du déni face aux injustices devenues insoutenables pour la population. « On laisse les trafics de drogue dans les quartiers, l’argent public est gaspillé, les politiques ne sont pas capables de dire la vérité aux gens et ça énerve aussi », déclare-t-il. Pour le MR, il faut se reconnecter avec la population. « Pour le MR, c’est très clair : il n’y aura jamais d’association avec le Vlaams Belang ou le PTB car nos projets de sociétés sont tellement éloignés qu’il serait impossible de gouverner ensemble, ce serait duper les gens », affirme Georges-Louis Bouchez.

L’émission est aussi revenue sur la guerre entre Israël et le Hamas. « Nous sommes pour un cessez-le-feu humanitaire concomitant à la libération des otages au Proche-Orient », rappelle Georges-Louis Bouchez. « La politique c’est autre chose que des sentiments, ce sont des responsabilités. Le PS cherche à importer le conflit ici pour des raisons électoralistes. Un cessez-le-feu inconditionnel voudrait dire que le Hamas a gagné ».

Ce midi, une trentaine de parlementaires de différents groupes politiques ont assisté à la diffusion des images des attentats terroristes du 7 octobre. Des images dures, mais nécessaires. « On ne doit pas choisir sa réalité. Il faut prendre tous les éléments en compte. La volonté du MR est de trouver la paix et de traiter les deux parties avec respect. A ce titre, nous recevrons un représentant de l’Autorité palestinienne ce jour », explique Georges-Louis Bouchez.

En conclusion de l’émission, le président du MR revient aussi sur la situation économique à Bruxelles, suite à une sortie de BECI (la chambre du Commerce de Bruxelles). « Sur le constat d’échec à Bruxelles, BECI est réaliste. La situation budgétaire, les questions liées à l’emploi ou encore l’économie dans la capitale sont dramatiques. Nous voulons pour Bruxelles trois à quatre réformes structurelles sur l’emploi, le vivre-ensemble ou encore la mobilité », conclut le président du MR.

Revoir l’interview sur BX1