Skip to main content

La majorité bruxelloise actuelle veut dégoûter les automobilistes sans donner aucune alternative crédible. Les libéraux proposent au contraire la multimodalité et une gestion au cas par cas plutôt qu’une vision sectaire de la ville.

Le constat est clair. La population est excédée par la politique d’immobilité bruxelloise et les amendes à gogo dès qu’elle dépasse les 30km/h, entre limitations aveugles de vitesse, blocs de béton insensés, manque de synergie dans les travaux. Bref, Good Move, c’est l’organisation du chaos. Le plan dresse les usagers les uns contre les autres, les rend nerveux, tue les commerçants à petit feu. Bouger dans Bruxelles est devenu un enfer.

Nous demandons une réévaluation de la zone 30 sur les axes structurants, où le 50km/h serait davantage bénéfique. Principalement pour des raisons environnementales et de fluidité. Les files de voitures en accordéon émettent davantage de GES et alourdissent les temps de trajet. Néanmoins, la sécurité restant une priorité, les zones 30 doivent rester d’application à certains endroits. Aux abords des écoles, des points de passage sensibles, des zones résidentielles.

Aussi, une capitale moderne se doit d’offrir des alternatives concrètes et laisser le choix aux usagers. Oui à l’auto, à la moto, au vélo, à la trottinette, aux transports en commun. Avec en ligne de mire une priorité absolue, le développement du métro, comme à Paris, Madrid, Londres ou encore Barcelone, qui a bénéficié de fonds européens pour le construire. Un moyen souterrain d’aller vite et peu polluant. A l’heure actuelle, plusieurs communes n’en bénéficient pas, à l’image de Berchem-Sainte-Agathe ou Uccle, pourtant grandes portes d’entrée de la capitale.

Enfin, la sortie du moteur thermique est indispensable. Avec l’électrique et à terme l’hydrogène. Pour une ville silencieuse, apaisée, où l’air est agréable à respirer.

Revoir l’interview sur LN24