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Aujourd’hui, nous nous rendons dans le nord-ouest de Bruxelles, en visite dans une commune à taille humaine : Berchem-Sainte-Agathe. Nous rencontrons Nathalie Mayor, jeune conseillère communale particulièrement dynamique, jeune maman, enseignante et cheffe d’entreprise.

Nathalie, qu’est-ce qui t’a amenée au militantisme, à la politique et au choix de la défense des valeurs libérales ? Tu as cofondé une ASBL berchemoise : raconte-nous.

Comme la plupart des militants, j’ai des convictions et je veux apporter ma petite pierre à l’édifice. Si tu ne t’occupes pas de la politique, la politique s’occupera de toi. Mais surtout, je ne tiens jamais en place ! J’ai une foule de projets pour ma commune et ses habitants. Le choix du libéralisme, c’est d’abord une soif de liberté. La liberté permet la créativité, l’originalité et, dès lors, l’évolution. Elle ne se sépare pas de la responsabilité individuelle, puisque, pour nous, si nous sommes maîtres de nos destins, nous en sommes aussi responsables, vis-à-vis des autres. Les gens doivent avoir la possibilité d’évoluer, socialement, économiquement, intellectuellement, de s’émanciper, sans être prisonniers de trop de directives et de carcans imposés par un Etat qui voudrait diriger leurs vies. Et, en effet, j’ai cofondé une ASBL qui s’appelle “NRV”. Nous proposons régulièrement des activités ludiques mais aussi éducatives, aux Berchemois de tous les âges, dans cette même logique : des soirées spectacles, des événements dans nos quartiers, des ateliers de néerlandais pour les enfants, etc.

Quels sont tes thèmes et combats de prédilection ? Sur quoi te concentres-tu au conseil communal ?

Je suis enseignante, donc, forcément, l’enseignement et la jeunesse. En tant que libérale, je crois aussi à l’égalité des chances : pas d’égalitarisme paralysant mais une vraie politique qui favorise le fait que chacun ait accès à tout ce qui permet d’évoluer. Au-delà de cela, le thème général du “bien-être” me tient très à coeur. Les citoyens doivent pouvoir bénéficier de services de qualité, de loisirs abordables, d’être sensibilisés et informés au niveau de la santé, par exemple.

C’est quoi être conseillère d’un groupe d’opposition et comment vois-tu la mission que doit poursuivre l’opposition libérale dans une commune comme la tienne ?

Le job de conseiller de l’opposition, bien que parfois frustrant pour son côté “Don Quichotte”, est crucial. C’est un contrôle démocratique essentiel. Il faut être attentif, prendre connaissance de tous les dossiers, les analyser et donner son avis. Relayer l’avis, les exigences et les préoccupations des citoyens avec lesquels il faut maintenir un contact quotidien. Mais si on doit, de temps en temps, taper du poing sur la table, je veux maintenir le dialogue, l’échange de points de vue, apporter un autre éclairage, être constructif et proposer des choses dans l’intérêt de la population.

Qu’est-ce qui est important pour toi, au niveau du futur des Libéraux à Berchem-Sainte-Agathe et à Bruxelles ? Comment revenir aux responsabilités ?

L’important, c’est l’unité des Libéraux, francophones et néerlandophones, surtout dans une des communes les plus bilingues du pays et dans la Région bilingue de Bruxelles-Capitale. Surtout avec la magnifique complicité qui existe entre l’Open VLD et le MR, pour les 175 ans du parti libéral ! Il faut une collaboration franche et tournée vers les intérêts des habitants et de la cause libérale et non, vers nos intérêts personnels en tant que mandataires et des futurs candidats. L’union fait la force ! L’objectif doit être de revenir aux manettes et de changer de cap, que ce soit à Berchem-Sainte-Agathe ou à la Région bruxelloise. Ensemble, forts et déterminés.