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Cette semaine, c’est dans le Brabant wallon que nous faisons escale pour vous présenter Lindsay Gorez.

Echevine à Ittre depuis 2018, elle avait déjà eu l’occasion de siéger au Conseil communal de la ville voisine de Braine-le-Comte, en Hainaut.

Du haut de ses 37 ans, cette maman pleine d’enthousiasme relève le défi d’une participation libérale dans une commune socialiste.

 

 

 

Ta première candidature aux élections communales date de 2006, mais à Braine-le-Comte. Tu avais 22 ans. Qu’est-ce qui t’a poussé à t’engager si jeune sur les listes électorales ?

Ayant participé durant plusieurs années à diverses associations de mon village et ensuite aux jeunes MR, en tant que membre et ensuite en tant que Présidente de section, c’est tout naturellement que je souhaitais participer à la vie politique de ma commune de naissance. Je me disais qu’il y avait des thèmes qui manquaient de développement, que la jeunesse devait aussi avoir son mot à dire et cette année-là, j’ai eu la chance d’être élue avec d’autres jeunes MR de ma section.

Après avoir siégé au Conseil communal brainois, tu as déménagé pour construire ta famille à Ittre. Là aussi, tu as directement été élue, quelles sont les différences entre l’assemblée d’un petit village et celle d’une ville moyenne ?

Tout est absolument différent : on doit composer avec une plus petite administration, vouloir apporter de la modernité mais sans bousculer, les moyens financiers sont moindres : il faut aller à la chasse aux subsides et surtout se retrousser les manches. L’investissement personnel en tant qu’échevin est plus important, mais l’enrichissement de suivre ses dossiers jusqu’à leur aboutissement fait souvent oublier la charge de travail. Le point positif est également que tout le monde se connait dans un village, la proximité avec les citoyens est là et on peut mesurer correctement les réalités de terrain.

Vous êtes deux échevins libéraux dans une commune dominée par les socialistes : comment trouve-t-on sa place dans une telle configuration ?

Être deux ce n’est pas simple mais c’est également notre force : avec Pascal Henry nous avançons dans nos matières respectives avec vigueur. Le tout est également une question de communication avec nos partenaires de majorité. Sans eux nous n’y serions pas, mais sans nous, eux non plus. Malgré la dominante socialiste, on essaye toujours de fonctionner au consensus au niveau du Collège.

Pour terminer : une réalisation dont tu es la plus fière ? Et un message d’espoir pour l’avenir ?

Avoir réussi à diversifier l’offre sportive dans la commune est ma plus grande fierté. Si je ne dois en citer qu’une ce serait l’installation d’un skatepark l’été dernier. Un dossier accueilli avec méfiance au départ qui a fait l’unanimité ensuite. Voir toutes les générations du village se côtoyer dans un esprit bienveillant, c’était que du bonheur.

Je souhaite que l’avenir nous apporte plus de sérénité, que les sourires tombent définitivement le masque et que nous puissions apporter notre pierre à l’édifice sans contraintes pour les générations futures.