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Et voilà… les vacances sont arrivées, les bulletins clôturés et les classes rangées jusqu’à l’année prochaine.

Alors pour conclure cette année scolaire, nous allons cette semaine dans la Province de Luxembourg à la rencontre de Simon Huberty, échevin de l’enseignement à Léglise et Conseiller provincial.

Simon nous en dit plus sur ses missions et ses engagements.

 

 

Alors Simon, ça y est les vacances ont débuté ? Comment se sont déroulés les examens des petits léglisiens et plus particulièrement les épreuves du CEB, qui font chaque année l’actualité du mois de juin ?

Après deux années fortement perturbées par la crise sanitaire, nous avons à nouveau organisé les épreuves du CEB dans des conditions normales. Le CEB n’est pas qu’un diplôme de fin de 6e, il symbolise tout ce que les élèves ont appris dans nos écoles fondamentales de la maternelle à la 6e primaire. C’était donc un soulagement de retrouver nos habitudes pour cet important cap.

 Tu es échevin pour la deuxième fois et conseiller provincial depuis 2019. D’où te vient cette envie de participer à la vie politique locale et comment décrirais-tu ton engagement libéral ?

La gestion locale est avant tout un travail d’équipe. À la commune, comme à la Province, j’ai la chance d’être dans des groupes solides et efficaces.

Ma plus grande motivation est de pouvoir contribuer à améliorer la vie des gens.  Que ce soit pour un projet de transformation d’une école à plusieurs millions d’euros ou pour trouver des solutions à une famille en difficulté pour payer une facture de repas scolaires, le pouvoir local touche de près le quotidien des citoyens.

Je suis libéral dans l’âme car je suis persuadé que le travail est émancipateur. Trop de travailleurs ne parviennent pas à s’en sortir en Belgique, notamment à cause de l’imposition élevée sur les revenus. Quoi qu’on en dise, ce n’est pas normal et cela doit changer.

On a parfois tendance à voir d’un mauvais œil le cumul en Belgique. Dans ton cas, tu es mandataire au sein de la commune et également au Conseil provincial. Quels sont pour toi les points positifs à siéger dans les 2 assemblées et s’il y en a les points plus négatifs ?

Dans le cas où le mandataire effectue son job sérieusement, il n’y a aucun souci. Cela dépend de la capacité de travail de chacun. Oui, on peut travailler plus de 38h/semaine. Un mandataire qui ne fait rien, cela se voit très vite. Lorsque des mandataires communaux siègent également au Conseil provincial, cela permet de communiquer vers un niveau de pouvoir supérieur les problématiques rencontrées sur le terrain dans nos communes. Tout est une question de motivation : il vaut mieux une personne motivée qui exerce plusieurs mandats que quelqu’un avec un seul qui est là par hasard… D’autant qu’il faut casser le mythe : non, on ne gagne pas de l’or en barre en politique.

Dans le cadre du plan de relance européen, le Gouvernement de la FWB a dévoilé récemment la liste des écoles dont le projet de rénovation était retenu. Parmi ces établissements, on trouve l’école communale de Witry à Léglise. Peux-tu nous expliquer un peu le chemin parcouru et celui qu’il vous reste encore à faire pour ce dossier ?

La commune de Léglise connaît un boum démographique important depuis plusieurs années. On pousse donc les murs. Nous avons récemment obtenu une promesse de subsides dans le cadre du Plan de Relance pour l’école de Witry. Nous avançons le plus rapidement possible avec mon collègue échevin des travaux et l’administration. Il reste encore un long parcours administratif avant le premier coup de pelle : les dossiers de rénovation des écoles nécessitent énormément de patience et de persévérance. Mais une étape après l’autre nous parvenons à sortir nos dossiers.

Le bien-être animal est également une de tes attributions. En Wallonie, le permis de détention d’un animal concerne bon nombre de nos concitoyens. Le bien-être animal est devenu une préoccupation importante dans nos sociétés et le politique se doit d’apporter des réponses objectives et équilibrées. A ton échelle comment décrirais-tu ton engagement en la matière ?

Etant également échevin de l’agriculture, il a semblé logique de me confier la gestion du bien-être animal puisque nos agriculteurs sont les premiers acteurs dans cette matière. Je ne connais pas un seul agriculteur qui n’aime pas ses bêtes.

Nous tentons le plus possible de sensibiliser les gens mais il faut parfois passer par quelques petites restrictions pour atteindre l’objectif (concernant par exemple les feux d’artifice ou l’interdiction de faire fonctionner les robots-tondeuses entre 20h et 8h du matin pour préserver les hérissons). Léglise a obtenu la 3e place provinciale au classement de GAÏA cette année, preuve que nous sommes sur la bonne voie.