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En cette veille de Noël, nous prenons naturellement le chemin de la pomme et de la poire… Le Pays de Herve et ses hautes tiges nous accueillent et nous allons plus spécifiquement à la rencontre de Lionel Blanchard, conseiller communal à Herve depuis 2012 et, par ailleurs, chef de cabinet du Ministre-Président de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Pierre-Yves Jeholet.

52,39% des voix en 2012 ; 52,37% en 2018, le groupe libéral HDM dont tu fais partie, à Herve, fait preuve d’une grande régularité en matière de majorité absolue ! Peux-tu nous faire la genèse de cette équipe gagnante ?

C’est une belle reconnaissance de la population pour le travail de titan réalisé par le groupe HDM (Herve Demain). HDM, c’est une belle histoire, démarrée avant les années 2000 par quelques libéraux qui siégeaient alors dans l’opposition. L’arrivée de Pierre-Yves Jeholet, en 2000, a permis de dynamiser le groupe et de bousculer la majorité en place. En 2006, HDM avait remporté les élections mais a été rejeté dans l’opposition par l’ancienne coalition en place. En 2012, la majorité absolue a été décrochée. Et là, un véritable changement de paradigme a été opéré. Une nouvelle vision pour la Ville de Herve, avec une maitrise et une gestion rigoureuse des finances, non sans avoir de l’ambition et de grands projets pour la Ville.

Dans quelles conditions as-tu rejoint ce groupe en 2012 ? Peux-tu nous décrire un peu le parcours qui a mené à ton investissement au niveau local ? Quelles sont tes motivations ?

J’ai toujours été passionné par la politique et surtout par le côté relationnel de la fonction politique et l’engagement pour changer et améliorer le quotidien des gens.  Depuis mon plus jeune âge, je me suis toujours investi au sein de la vie locale de ma commune, que ce soit à travers les mouvements de jeunesse, la jeunesse de mon village et, plus tard, au sein du comité des fêtes.  Je suis né dans une grande fratrie de 4 enfants et je pense que mon attrait pour les contacts humains s’est nourri de cela.

C’était donc assez naturel pour moi de franchir une étape supplémentaire et de vouloir m’investir politiquement, d’abord au sein de mon village et de manière plus globale pour la Ville de Herve.  J’ai rejoint le groupe HDM en 2009 et j’ai ensuite franchi le pas en 2012 lorsque Pierre-Yves Jeholet m’a demandé de le rejoindre sur la liste du groupe HDM lors des élections communales.

Ce qui me motive particulièrement au niveau communal, c’est de pouvoir avoir un impact direct sur les dossiers et de voir aboutir les projets.  La politique communale est beaucoup plus concrète que les autres niveaux de pouvoir dans le sens où les contacts avec la population sont beaucoup plus réguliers et que l’on a un retour plus rapide des décisions mises en œuvre.  C’est du concret, du quotidien.

Il y a parfois un côté « frustrant » à être conseiller communal de majorité. La plupart des décisions sont prises par le Collège et les conseillers communaux ont inévitablement un degré d’information moins précis. Comment cela se passe-t-il à Herve ? As-tu le sentiment de peser suffisamment sur les orientations prises par la majorité ? 

J’ai la chance d’être, depuis 2018, chef de groupe au conseil communal.  De par ma formation en gestion financière et budgétaire, j’ai une attirance pour les chiffres et, à travers eux, j’ai une vue globale de l’ensemble des dossiers et de leur suivi.  Au-delà de ça, le groupe HDM a toujours fonctionné de manière très collective et en étant à l’écoute.  Nous organisons régulièrement des réunions de notre groupe pour passer justement en revue les dossiers du conseil et les projets de la Ville.  J’ai aussi beaucoup de contacts avec les membres du Collège et nous échangeons régulièrement.  Je n’ai donc pas de sentiment de frustration mais justement une envie de m’impliquer et de porter les dossiers du groupe HDM.

Outre ton engagement local, tu exerces de hautes responsabilités auprès d’un autre hervien de renom, le Ministre-Président de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Pierre-Yves Jeholet. Comment arrives-tu à concilier cette fonction de chef de cabinet, très attentif aux matières budgétaires, notamment, avec tes autres activités ? Parle-nous un peu de ton quotidien qui doit être bien rempli…

En effet, comme je le disais plus haut, les matières budgétaires font partie de mes sujets de prédilection. Je n’ai donc pas de difficultés à me plonger dans ces dossiers au niveau communal.  C’est pour moi quelque chose de très naturel.  Au niveau de mon quotidien, c’est vrai que les journées sont particulièrement denses mais je pense avoir une capacité de travail assez grande.  Je n’ai pas non plus de difficultés à travailler à distance, que ce soit en visioconférence ou même par téléphone.  Et j’avoue que mes trajets entre Herve et Bruxelles sont particulièrement occupés. A côté de cela, j’arrive néanmoins à ménager un peu de temps pour voir mes amis ainsi que pour me consacrer au piano, qui est une de mes autres grandes passions.

On peut dire que c’est une vie à 100 à l’heure mais on ne vit qu’une fois, alors autant le faire intensivement.