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En commission santé à la Chambre, le député fédéral Daniel Bacquelaine a souligné que l’appui du MR aux mesures d’exception implique une grande prudence dans leur mise en œuvre.  

Cet après-midi, la commission santé a adopté le projet de loi visant à prolonger les mesures décidées lors de la pandémie de Covid, recouvrant notamment la gestion de la prise en charge des patients, réalisation de prélèvements sanguins ou encore l’administration de vaccins. Elles pourront être prolongées de six mois en six mois, jusqu’au 31 décembre 2025 au plus tard.

« Les mesures d’exception sont nécessaires en cas de situations de dégradation du climat de santé publique, » avertit le Député fédéral Daniel Bacquelaine. « Pour autant, il importe de faire la balance entre la plus-value de ces mesures et la moins-value de la situation à laquelle on doit faire face. Si l’on décide de déléguer des actes à une personne moins bien formée que celle censée réaliser l’acte, le résultat pour la qualité des soins est négatif. Pour que cela puisse être momentanément acceptable, nous devons bien insister sur le caractère exceptionnel de la démarche et surtout pas tomber dans une espèce de banalisation de la délégation, de banalisation de mesures d’exception. »

Ces mesures, en outre, ne peuvent combler les besoins de solutions pérennes afin de lutter contre la pénurie de soignants en milieu hospitalier. « Nous devons nous concentrer sur le long terme et augmenter le nombre de soignants dans notre pays. Cela passe par une amélioration des conditions de travail et une réforme du système de financement de nos hôpitaux afin qu’ils soient en capacité de mieux réagir. »

Le MR, par les voix de Caroline Taquin et Daniel Bacquelaine, soutient donc ce projet de loi, vu la situation actuelle, sans accorder son blanc-seing à la notion même de la délégation des actes, qui ne peuvent, dans le domaine médical, devenir une norme.