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Sur décision unanime du Conseil du MR, le mandat de Georges-Louis Bouchez à la présidence du MR est prolongé d’un an. En prévision des élections à venir, le conseil a par ailleurs désigné Sophie Wilmès comme figure de proue et un chef de file par niveau de pouvoir. Ils travailleront aux côtés du Président. Le seul objectif ? Faire gagner l’équipe et devenir le premier parti politique francophone.

Dans le cadre de l’organisation de la campagne électorale à venir, le Conseil du MR a décidé de ne pas organiser d’élections à la présidence du MR au terme du mandat actuel qui s’achève le 29/11/2023 et prolonge le mandat du Président Georges-Louis Bouchez jusqu’au 30/11/2024.

Par ailleurs, le Conseil a désigné Sophie Wilmès qui sera chargée aux côtés du président des relations externes du MR, des négociations et de leur coordination. Ils seront accompagnés dans ces négociations d’un chef de file par niveau de pouvoir. Il s’agit de David Clarinval pour le fédéral, de Willy Borsus pour la Wallonie, de Pierre-Yves Jeholet pour la Fédération Wallonie-Bruxelles et de David Leisterh pour la Région bruxelloise. La communauté germanophone sera prise en charge par le PFF, composante du MR.

Au surplus, le Conseil désigne le bureau exécutif comme bureau de campagne. Il sera le lieu central de pilotage et de décision de notre déploiement électoral sur les différents aspects : listes, programme, communication, budget. Celui-ci se réunira tous les jours à partir du mois de janvier.

« C’est un déploiement global de l’équipe du MR, avec l’objectif d’être la première force politique à l’issue des élections de 2024 », déclare Georges-Louis-Bouchez. « Face aux enjeux (enseignement, emploi et formation, énergie, sécurité, santé…), notre pays a besoin d’une véritable force libérale pour mener les réformes nécessaires ».

De son côté, Sophie Wilmès rappelle que la pré-campagne a déjà commencé.  « L’important pour le MR, c’est de se mettre en ordre de marche. La décision répond aux attentes de l’interne du parti, mais aussi de la population, qui s’intéresse avant tout aux enjeux fondamentaux pour son quotidien. Le MR est un grand parti avec des valeurs ancrées depuis longtemps. Chacun a son approche et sa sensibilité, il peut y avoir des nuances, mais nous serons tous alignés derrière le même programme », dit-elle.

Pierres-Yves Jeholet déclare : « Georges-Louis Bouchez a incarné le parti pendant quatre ans. Pendant la campagne, le parti sera également incarné par d’autres visages. C’est logique. L’étape du jour est donc importante. La désignation des têtes de liste en sera une autre, avant la désignation des candidats. Il est sain d’avoir des tonalités plurielles tout en reconnaissant que Georges-Louis est le meilleur débatteur francophone. C’est l’intérêt du parti qui prime ».

Willy Borsus met en avant la dynamique collective : « Il ne s’agit pas seulement du Bureau exécutif, mais de tous les mandataires et militants. Nous devons poursuivre notre rôle de moteur au niveau wallon. Le travail va se poursuivre jusqu’au bout dans les différents gouvernements et nos personnalités se déploieront sur le terrain au fur et à la mesure de la campagne ».

Pour David Leisterh, aucune citadelle n’est imprenable. « Le MR peut reprendre le contrôle à Bruxelles. Si vous trouvez que tout va bien en matière de sécurité, de propreté, de neutralité de l’Etat, ou d’emploi, ne votez pas pour nous. Nous voulons du changement, nous avons un cap et un plan. Nous voulons le mettre en œuvre après 20 ans d’opposition ».

David Clarinval était retenu dans les réunions du conclave budgétaire fédéral mais est totalement associé à ce déploiement.

Le seul objectif, c’est donc que l’équipe et le projet de société du MR gagnent. « Nos positions sont lisibles, claires et partagées. On travaille en commun mais aussi en confiance. Nous voulons faire du MR la première force politique en  Belgique francophone. », conclut Georges-Louis Bouchez.