Skip to main content

L’Assemblée consultative des membres s’est réunie le 14 novembre. La réunion a notamment été consacrée à un échange avec Benoit Gilson, CEO d’Infrabel, l’entreprise responsable de la gestion de l’infrastructure ferroviaire en Belgique.

Les discussions ont porté sur les activités d’Infrabel, son impact économique, ses avantages écologiques, ses défis et ses projets futurs. Il a été souligné qu’Infrabel joue un rôle crucial dans la politique énergétique belge et dans le transfert du transport polluant des routes vers le rail. Les échanges ont souligné la nécessité d’améliorer la qualité du service ferroviaire, de développer la mobilité électrique et de soutenir les entreprises dans leur transition vers des modes de transport plus durables.

Benoît Gilson a d’abord communiqué quelques informations-clés sur son entreprise.

  • Infrabel est responsable de la réparation de la caténaire et gère également une autre caténaire à 3000 volts à proximité.
  • Infrabel possède 6 500 kilomètres de joint, 7 000 kilomètres de fibre optique, la plupart des lignes électrifiées, 12 000 ouvrages d’air, 1 600 passages à niveau et 13 000 signaux lumineux.
  • Infrabel gère le trafic avec 9 500 personnes.
  • Infrabel a réduit son personnel de 14 000 à 9 500 en 15 ans.
  • Infrabel gère environ 3 500 trains de voyageurs et une centaine de trains de
  • marchandises par jour.
  • Infrabel a un impact économique important en investissant un milliard par an et en consommant 300 millions par an.
  • Infrabel est le deuxième plus gros consommateur d’énergie en Belgique et peut jouer un rôle dans la politique énergétique en tant que consommateur, distributeur et producteur d’énergie.
  • Infrabel a des avantages écologiques en assurant le transfert du transport polluant des routes vers le rail, avec des coûts externes réduits, une consommation d’énergie et des émissions de CO2 réduites, moins d’accidents et moins de pollution de l’air.

Les principales actions d’Infrabel consistent à

  • Favoriser l’économie circulaire en réutilisant les rails en fin de vie.
  • Protéger la biodiversité et diminuer l’utilisation de pesticides.
  • Réduire les émissions de CO2 et améliorer l’empreinte carbone.
  • Contribuer à la politique énergétique belge en utilisant les capacités de stockage.
  • Collaborer avec le TEC, la STIB et DE LIJN pour la recharge des véhicules électriques.
  • Créer une académie technique pour former des métiers techniques.
  • Promouvoir l’ascenseur social en offrant des opportunités de promotion interne.
  • Continuer à générer un impact économique important et à soutenir l’économie belge.
  • Réfléchir à la soutenabilité et à la nécessité d’un réseau ferroviaire aussi dense en Belgique.

Les membres ont fait preuve de beaucoup d’intérêt pour ce sujet et posé beaucoup de questions pour bien comprendre la différence entre Infrabel et la SNCB (compétence pour tout ce qui roule et les gares), sur l’offre de transport et les contraintes techniques (nombre suffisant de trains et délais de livraison), sur la sécurité (vols de câbles, contre lesquels Infrabel envisage des mesures comme le marquage des câbles et le renforcement les sanctions par la police des chemins de fer) ou l’accessibilité des gares (quais adaptés, escalators…). Plusieurs membres ont par ailleurs émis le souhait de visiter l’Académie qui forme les techniciens d’Infrabel.