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Dans un entretien pour le Soir, Georges-Louis Bouchez plaide pour la prolongation à court-terme d’au moins 3 réacteurs  (Doel 1, Doel 2, Tihange 1).

Pour faire face à une possible pénurie d’électricité lors des hivers 2025-2026 et 2026-2027, le président du MR défend l’idée de prolonger la durée de vie de trois réacteurs nucléaires supplémentaires en Belgique, en plus de ceux pour lesquels la prolongation a déjà été actée (Doel 4 et Tihange 3).

Le vice-Premier Ministre Ecolo se montre réticent face à cette proposition en brandissant la menace de l’insécurité des réacteurs nucléaires. Pour Georges-Louis Bouchez, ce raisonnement ne tient pas la route : « Disons-le en des termes simples : si ces trois réacteurs, comme le déclare Georges Gilkinet, devaient présenter un danger dans les années à venir alors, moi, je soutiens qu’il faut les fermer tout de suite, cela signifierait qu’ils sont dangereux objectivement dès à présent. Absurde. » 

La Belgique a adopté des normes de sécurité plus strictes que celles appliquées dans d’autres pays mais que cela ne devrait pas empêcher la prolongation des réacteurs nucléaires pour une durée limitée. Le Président du MR reconnaît que des travaux seront nécessaires pour prolonger les réacteurs et que des adaptations légales pourraient être requises. «  Bien entendu, dans tous les domaines de la vie économique, les standards de sécurité évoluent, mais la Belgique est au top, nos réacteurs nucléaires sont sûrs, nous ne devons pas nous interdire d’en maintenir trois autres en vie pour un certain délai si cela s’avère nécessaire »

Pour Georges-Louis Bouchez la construction de nouvelles centrales à gaz est un non-sens. Pour faire face à la pénurie d’électricité, la prolongation des réacteurs nucléaires existants reste la solution la plus réaliste.

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