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La Belgique apportera un soutien financier au développement d’un supercalculateur européen. Cette décision a été prise par le Conseil des ministres sur proposition de la Ministre chargée de la Politique scientifique, Sophie Wilmès, et du Ministre de l’Agenda numérique, Philippe De Backer.

La Commission européenne et 13 pays, dont la Belgique, développeront quatre supercalculateurs européens d’ici 2020. Ces supercalculateurs peuvent effectuer cent milliards de calculs par seconde etdevraient d’ici 2022, avoir une capacité d’un trillion de calculs par seconde. La Commission européenne estime que l’installation d’un supercalculateur va booster l’innovation au niveau européen, comme l’avait fait le projet ayant conduit au développement de l’avion Airbus dans les années 90 ou au programme de satellites de Galileo. Ces supercalculateurs sont essentiels au développement de nouveaux médicaments ou à la médecine personnalisée. Grâce à eux, une technologie de cryptage forte est également possible, ce qui est important pour mieux nous protéger contre les cyberattaques. En outre, avec le développement de ce supercalculateur, l’Europe vise à offrir un contrepoids stratégique aux États-Unis, au Japon et à la Chine qui en construisent déjà.

Sophie Wilmès, la Ministre chargée de la Politique Scientifique: « Avec l’adhésion de notre pays à ce projet européen compétitif, le gouvernement fédéral confirme son engagement à continuer d’investir dans l’innovation. Via le pacte d’investissement, nous nous sommes fixés pour objectif d’élever nos investissements dans un certain nombre de domaines prioritaires. C’est un investissement concret. Il est d’importance stratégique pour les institutions scientifiques et les centres de recherche fédéraux d’avoir accès à ces possibilités numériques. Cela leur permet d’effectuer des opérations très complexeset de traiter rapidement d’énormes volumes de données. »

Le ministre de l’Agenda numérique, Philippe De Backer, salue l’initiative européenne: « Le développement d’un supercalculateur européen nous aidera à maintenir l’innovation en Europe et àl’empêcher d’être délocalisée dans d’autres régions. De cette manière, l’Europe peut rester le cœurinnovant du monde. De plus, il est important de collaborer par-delà les frontières. En Europe, aucun État membre – la Belgique non plus – n’a la capacité de construire un tel superordinateur tout seul. Grâce à la participation de la Belgique, notre pays peut se positionner encore plus fermement en tant que moteur de l’innovation et de la recherche scientifique en Europe. »