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En cette rentrée académique 2021/2022, Valérie Glatigny, ministre de l’Enseignement supérieur et l’Enseignement de Promotion sociale, a rappelé aux établissements, via une circulaire, l’ensemble des dispositifs existants en Fédération Wallonie-Bruxelles pour lutter contre le harcèlement et les violences sexuelles, et l’importance d’identifier une personne de référence en leur sein.

« Nous sommes particulièrement attentifs et sensibles à la prévention et la lutte contre le harcèlement et les violences sexuelles dans l’enseignement supérieur et l’enseignement de promotion sociale. Beaucoup de dispositifs existent déjà en Fédération Wallonie-Bruxelles, mais sont encore trop souvent méconnus par les étudiantes et les étudiants notamment », souligne d’emblée Valérie Glatigny.

Outre les dispositifs spécifiques proposés par certains établissements, des services d’aide, d’accompagnement et de soutien spécialisés, mis en place et/ou soutenus par la Fédération Wallonie-Bruxelles, offrent aux victimes et aux auteurs une prise en charge professionnelle et un accompagnement tant psychologique que juridique.

Les établissements ont un rôle crucial à jouer en matière d’information sur ces services. Il leur appartient ainsi de relayer au maximum auprès des victimes les législations et dispositifs existants, et communiquer systématiquement aux étudiants et aux membres du personnel une personne ou un service de référence. 

Aussi, les établissements sont invités à diffuser l’ensemble des informations utiles auprès de l’ensemble de leurs étudiants via différents canaux de communication : affichage, sites web, réseaux sociaux, cercles étudiants, etc.

« A côté des campagnes de prévention menées à tous les niveaux, il était très important, à l’aube de la rentrée académique, que les établissements disposent de toutes les informations nécessaires afin d’informer et d’accompagner au mieux les victimes. Il est tout aussi crucial de rappeler la nécessité d’accompagner les victimes afin de les encourager à déposer une plainte. À l’heure actuelle, selon les estimations, seule une victime de viol sur 10 le fait. Cela constitue pourtant une étape essentielle pour être reconnues en tant que victimes et soutenues par les services existants », ajoute Valérie Glatigny.

Les établissements sont également appelés à inscrire la lutte contre le harcèlement, les discriminations et les violences sexistes et sexuelles au sein de leur règlement général des études.

Enfin, les universités, hautes écoles, écoles supérieures des arts et établissements de promotion sociale sont encouragés à proposer des formations à destination des enseignants, autres membres du personnel, et des responsables des cercles étudiants.

Un appel à projets a d’ores et déjà été lancé début juillet auprès des écoles supérieures des arts.

« Un enseignement accessible à tous passe par un cadre sûr et épanouissant pour les étudiantes et les étudiants. Le harcèlement et les violences sexuelles n’y ont pas leur place, et doivent être combattus par l’ensemble des acteurs. C’est l’affaire de tous ! », conclut la Ministre Glatigny.