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Le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a, sur proposition de Valérie Glatigny, Ministre de l’Enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles, décidé d’inscrire la lutte contre les discriminations, le harcèlement et les violences sexuelles dans le Décret Paysage. Un nouveau chapitre y sera consacré, qui reprend les missions d’information, de prévention, de sensibilisation et de formation devant être menées par les établissements sur ces thématiques importantes.

« Le sexisme, le harcèlement et les violences sexuelles n’ont pas leur place ni dans l’enseignement supérieur, ni ailleurs dans la société. Ils doivent être combattus avec force afin que chacune et chacun puissent se sentir en sécurité sur nos campus. La décision prise aujourd’hui réaffirme cet engagement du Gouvernement », souligne d’emblée Valérie Glatigny.

Parmi les missions que devront dorénavant obligatoirement remplir les établissements, citons par exemple :

1. Informer adéquatement sur les dispositifs, services d’aides et législations prévus en faveur de la lutte contre les discriminations, les violences et le harcèlement, ainsi que sur les organismes
qui peuvent aider les victimes, notamment via un point de contact identifié au sein de l’établissement ;
2. Prévenir et sensibiliser les membres du personnel et la communauté étudiante en assurant des actions spécifiques ;
3. Veiller à l’organisation de formations à destination des membres du personnel et de la communauté étudiante.
Pour rappel, la Ministre Glatigny avait, en septembre 2021 par voie de circulaire, demandé aux
établissements de mettre en œuvre les principes précités.

« Des organismes externes, indépendants des établissements, existent déjà et proposent aux victimes une écoute bienveillante et une aide adaptée, pouvant les accompagner de la libération de la parole jusqu’au dépôt de plainte » souligne Valérie Glatigny.

Parmi ces organismes, citons Unia et le Centre pour l’égalité des femmes et des hommes. Mentionnons encore SOS Viol – joignable via le 0800/98.100 ou son « tchat » en ligne.
Les services d’accueil des victimes et d’aide aux victimes de la Fédération Wallonie-Bruxelles (www.victimes.be) ainsi que les 5 centres de prise en charge pour les victimes de violences sexuelles peuvent également apporter un soutien aux victimes.

Enfin, une vaste étude – dotée d’un budget de 150.000 euros – va être lancée afin de disposer d’un état des lieux des situations de violences et de harcèlement dans l’enseignement supérieur et l’enseignement de promotion sociale en Fédération Wallonie-Bruxelles. Elle doit permettre d’évaluer les dispositifs déjà en place pour lutter contre les phénomènes de harcèlement et de violence, et d’analyser si et quelles dispositions supplémentaires pourraient être adoptées.