Skip to main content

Georges-Louis Bouchez était l’invité de « C’est pas tous les jours dimanche » sur RTL-TVI ce 13 mars, dans le cadre d’un débat sur l’invasion russe en Ukraine. Il s’est opposé vigoureusement aux propos tenus par Piotr Tolstoï, vice-président de la Douma (chambre basse du parlement en Russie).

Ce dernier justifiait en effet l’invasion par la nécessité d’assurer la sécurité de la Russie. Cela a fait vivement réagir le président du MR : « La sécurité de la Russie n’a jamais été menacée. Aujourd’hui, ce pays prétend vouloir se protéger en empêchant un autre pays d’exercer sa liberté. Alors que l’Ukraine est un pays indépendant, la Russie ne respecte pas la liberté des peuples à disposer d’eux-mêmes. Le fait d’être un grand pays comme la Russie ne l’autorise pas à dire à d’autres pays ce qu’ils doivent faire de leur destin. Dans les démocraties libérales, les gouvernements choisissent et assument leurs relations internationales sur base de l’orientation donnée par les citoyens. L’Ukraine peut se tourner vers l’Est, l’Ouest ou rester neutre, c’est son choix ».

Alors que le ton monte entre Piotr Tolstoï et les invités présents sur le plateau, Georges-Louis Bouchez rappelle qu’il n’est pas question de menacer la Russie, mais simplement d’appliquer le droit, qui règle les relations entre les personnes mais aussi entre les Etats. « Aujourd’hui, le régime que soutient Mr Tolstoï isole la Russie. Vous empêchez vos sportifs, vos artistes, vos scientifiques, de voyager et de participer à des événements internationaux. Quel est l’intérêt ? Tout cela pour empêcher un pays de vivre ses choix. Je dénonce cette vision du monde qui ne repose que sur des menaces et des rapports de force ». Le président du MR est aussi très choqué par les scènes de guerre : « la Russie a bombardé des hôpitaux. Des femmes et des enfants sont morts. C’est innommable ».

Pour Georges-Louis Bouchez, la Russie est un pays riche de son histoire, mais aujourd’hui, le régime de Vladimir Poutine y laisse des tâches indélébiles. « Nous ne luttons pas contre les Russes, mais contre le régime de Vladimir Poutine. Il faudra des années pour corriger ses erreurs, pour autant que cela soit possible. Et il suffit de regarder l’Histoire. Ceux qui sont à la base des guerres, ceux qui ont créé du chaos et du malheur, finissent toujours par devoir répondre de leurs actes, devant une Cour Pénale internationale par exemple ».

En conclusion, le président du MR rappelle les leçons à tirer de cette tragédie. « Nous devons renforcer notre indépendance à l’égard de la Russie, notamment sur le plan énergétique. Et nous devons assumer que les sanctions prises à l’égard de la Russie entraîneront des conséquences sur notre quotidien. C’est le prix de nos valeurs, et on ne doit pas céder là-dessus. Laisser faire Vladimir Poutine pour réduire nos factures, ce n’est pas acceptable ».

Revoir le débat