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Le gouvernement fédéral s’est accordé sur plusieurs gros dossiers liés à la politique de l’emploi. Il sera par exemple possible de prester sa semaine de travail sur quatre jours au lieu de 5. Le travail dans l’e-commerce sera également facilité.

Pour le président du MR Georges-Louis Bouchez, l’accord obtenu est un « bel accord », qui démontre que les revendications du MR ont été entendues, afin d’améliorer la flexibilité du travail et d’offrir de nouvelles opportunités aux entreprises et aux travailleurs.

Un point de l’accord concerne les travailleurs de l’économie de plate-forme (Deliveroo, Uber…). L’accord maintient leur statut d’indépendant mais les abus seront mieux contrôlés. Les travailleurs seront également mieux protégés par une assurance accident et maladie.

En matière d’e-commerce, il était nécessaire d’adapter la législation sur le travail de nuit, afin d’encourager l’installation d’entreprises actives dans ce secteur sur notre territoire. Actuellement, ces entreprises préfèrent s’installer dans des pays voisins où les règles sont moins contraignantes. Il sera donc possible de travailler entre 20h et minuit dans l’e-commerce via une convention collective de travail, sans avoir à modifier le règlement de travail de l’entreprise.

Le gouvernement fédéral s’est également accordé sur la semaine de quatre jours. Un travailleur qui le souhaite pourra, sur base volontaire, prester sa semaine de travail sur quatre jours au lieu de cinq. Cela donne plus de liberté au travailleur dans l’organisation de son temps de travail et pour mieux concilier vie privée et vie professionnelle. Il sera aussi possible de choisir un régime de travail variable en fonction des semaines, ce qui est particulièrement intéressant pour les personnes qui ont des enfants en garde alternée.

L’accord permet encore la mise en œuvre du droit à la déconnexion dans les entreprises de plus de cinquante travailleurs, afin de prévenir les risques de burn-out et pour tenir compte des nouvelles habitudes prises en matière de télétravail.

Enfin, l’accord consacre le droit à la formation. Actuellement de deux jours par an, ce droit à la formation passe à trois jours en 2022, quatre jours en 2023 et cinq jours à partir de 2024, via la mise en place d’un compte-formation.

La vice-première ministre Sophie Wilmès déclare : « l’accord de cette nuit signifie plus de libertés mais aussi plus de sécurité dans le marché du travail. Il rencontre les aspirations des indépendants (économie de plateforme), des travailleurs (cinq jours en quatre, déconnexion, formation) et embrasse la modernité (e-commerce) ».

Pour le ministre des Indépendants et PME David Clarinval, « c’est un bel accord pour les indépendants. Dans les plateformes en ligne, ils seront mieux protégés, et c’est aussi une belle avancée pour le travail de nuit dans l’e-commerce. Enfin, il y aura plus de flexibilité pour les travailleurs ».

Georges-Louis Bouchez conclut : « Le renforcement et la simplification de l’e-commerce ainsi que le maintien du statut d’indépendant pour l’économie de plateforme seront deux atouts pour atteindre les 80% de taux d’emploi. Cet objectif rapporterait 26 milliards à l’Etat !