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Le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a approuvé en première lecture un avant-projet de décret instituant la plateforme informatisée et centralisée de données « E-Paysage ». Le projet E-Paysage, lancé en février 2016, permettra une simplification administrative pour tous les acteurs ainsi qu’une récolte de données objectives sur l’enseignement supérieur, tout cela dans le strict respect des prescrits en matière de protection des données.

  1. Simplification administrative pour les étudiants et les institutions.

Dès son inscription, une série de données de l’étudiant sera centralisée dans la base de données « E-Paysage », identifié via son numéro de registre national. Cela lui évitera ensuite de devoir fournir à nouveau ces informations lors de différentes démarches administratives, mais aussi de lui communiquer son possible statut de boursier dès l’admission. Il sera également plus facile pour l’étudiant de demander une allocation d’étude.

Le travail des établissements sera également facilité, notamment grâce à une collecte automatique des données utiles à l’inscription.

  1. Des données objectives sur le pilotage de l’enseignement supérieur.

La centralisation des données sur les inscriptions et les parcours académiques rendront possible, après anonymisation des données à caractère personnel, la réalisation d’analyses scientifiques ou statistiques.

Celles-ci permettront de pouvoir plus facilement identifier plusieurs données telles que la réussite des étudiants, les chiffres d’inscription au sein des différentes filières, et pourront aider les autorités académiques et politiques dans leur prise de décision.

  1. Une protection de la vie privée renforcée.

Le texte adopté aujourd’hui balise clairement qui peut utiliser les données fournies, et à quelles fins celles-ci peuvent être utilisées. Leur usage se fera évidemment dans le strict respect des prescrits du Règlement général sur la protection des données. Les utilisateurs identifiés, au stade actuel, seront les établissements d’enseignement supérieur, les commissaires et délégués du Gouvernement de l’enseignement supérieur, le Service des allocations d’études et le Ministère de la FWB. L’Académie de Recherche et d’Enseignement supérieur, en charge du développement et de la gestion de la plateforme, sera autorisée à collecter et à mettre à disposition les données aux acteurs précités.