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Geachte liberale vrienden, Chers amis libéraux,

Je dois d’abord vous dire un immense merci. Ce soir, vous êtes plus de 4500 réunis dans cette salle du Palais 12. Merci du fond du cœur pour votre présence ce soir.

Je voudrais aussi remercier toutes les équipes de l’Open VLD et du MR. Tous ces gens qui travaillent, dans les cabinets, les parlements, tous les jours, à défendre nos valeurs libérales et à améliorer le sort de 11 millions de belges. J’ai évidemment aussi une pensée toute particulière pour les collaborateurs du MR qui ont œuvré à la réussite de cette soirée. Sans eux, rien n’aurait été possible. Je suis extrêmement fier d’eux et je voudrais les remercier chaleureusement.

Ce soir, je souhaiterais également rendre hommage à une personne qui devait s’exprimer aujourd’hui et qui a eu un accident de travail : elle a malheureusement perdu sa voix ! Un comble pour une personnalité politique : comment aller chercher la voix des citoyens quand on a perdu la sienne ? Je connais son talent, sa pugnacité, sa force de travail et le lien tout particulier qu’elle a créé avec l’ensemble des citoyens. Je demande d’accueillir ce soir sur scène pour lui rendre hommage mon amie, Sophie Wilmès !

Je ne peux pas non plus commencer ce discours sans souhaiter un bon anniversaire à ma maman qui passe aujourd’hui une décennie.

A l’occasion de ce 175ème anniversaire, j’ai tenté de me rappeler quand, comment et pourquoi j’étais devenu libéral. Cela remonte à un souvenir d’enfance lorsque mes parents tenaient un magasin. Un jour de grève, dans la commune de Quaregnon, qui a vu la création Parti Socialiste (et malheureusement pour les habitants, cela ne semble pas leur avoir porté beaucoup de chance), un jour de grève nationale ; j’avais 7 ou 8 ans et des syndicalistes sont entrés dans le magasin pour obliger ma mère à le fermer. Ce jour-là, j’ai compris l’importance de la liberté mais aussi à quel point, même dans de petits gestes anodins, elle était fragile et sans cesse menacée.

Elle est aujourd’hui menacée par les populismes et par l’illibéralisme. Elle est menacée par toute une série de théoriques que certains appellent le « wokisme ». Aujourd’hui, les libéraux plus que jamais sont le seul rempart contre la violence du collectivisme et contre la prison du communautarisme. Notre rôle est bien évidemment de défendre l’intérêt général. Ces libertés sont fondamentales pour chacun d’entre nous. Nous ne sommes pas une formation politique qui défend une catégorie ou l’autre de la population. Aujourd’hui, force est de constater que toutes ces idéologies, toutes ces dérives menacent grandement une catégorie de la population : la classe moyenne.

Cette classe moyenne sans laquelle il n’est pas de démocratie. Aristote l’évoquait déjà au 4ème siècle avant Jésus-Christ. Or, aujourd’hui, on voit de plus en plus d’attaques contre cette classe moyenne avec cette idée selon laquelle demain sera moins bien qu’aujourd’hui.

Il y a au moins 3 domaines dans lesquels nous devons rendre confiance et espoir.

Le premier est celui de l’éducation et de l’enseignement. Il faut permettre à chacun de disposer des outils qui permettent de décider de leur vie. L’Etat ne doit pas se retrouver au volant de chaque voiture. Il doit par contre être à chaque carrefour. Nous n’avons pas à vous dire ce qu’est le bonheur, ni ce que vous devez faire de vos vies. Il doit par contre par contre donner les outils nécessaires pour que chacun puisse poser ses propres choix, en assumer les conséquences et, à la fin de votre vie, pouvoir vous retourner et voir que vous en avez fait quelque chose.

Le deuxième domaine qui tient à cœur des libéraux est celui du travail et de la fiscalité. Nous ne pouvons continuer dans un Etat où la fiscalité est sans cesse concentrée sur le revenu médian. Aujourd’hui, pour chaque euro gagné au-delà de 2300€ nets, qui est le revenu médian, vous êtes taxé à 50%. Certains estiment qu’on est riche avec 3000€ ou 4000€. Connaissent-ils la réalité d’un ménage avec des enfants ? Il faut réhabiliter l’ambition, le mérite, l’effort. Il faut beaucoup plus récompenser ceux qui travaillent et surtout remercier ceux qui contribuent à faire vivre chaque jour notre pays.

Le troisième domaine est celui de la sécurité. La sécurité est ce que l’Etat peut apporter aux plus fragiles d’entre nous, aux plus précaires. Nous ne voulons pas d’une politique hostile même si elle est considérée comme telle par ceux qui ne vivent pas dans les quartiers difficiles, ni dans les rues où l’impunité règne. Notre pays, et je salue l’action de Vincent Van Quickenborne, doit punir plus rapidement. Toutes les peines doivent être exécutées et nous devons marquer une différence plus nette entre ceux qui respectent les règles et les autres.

Il ne peut y avoir de vivre ensemble, il ne peut y avoir de démocratie libérale sans règles et sans valeurs. Notre rôle, 175 ans après notre création, n’est pas de succomber aux effets de mode, ni de courir après quelques effets de manche. Notre rôle en tant que famille libérale est de donner un cap à la société et de lui garantir le respect de ces valeurs. Nous devons faire en sorte que, chaque jour, tous les défis qui s’offrent à nous (défi climatique, justice fiscale et sociale, nouvelles technologies qui sont une chance pour notre bien-être) ne doivent pas être vus comme des craintes mais comme des opportunités. Ces opportunités deviendront notre avenir. Ces défis ne doivent pas être perçus comme des craintes mais comme des opportunités, comme notre avenir désirable pour autant que nous agissions comme nous l’avons toujours fait en tant que libéraux : en faisant confiance en l’être humain.

Si notre parti a 175 ans, notre pays célèbrera en 2030 son bicentenaire. Plus que jamais, notre pays a besoin d’un new deal libéral pour affronter tous ces défis et pour permettre aux jeunes d’envisager l’avenir avec enthousiasme pour rejeter toutes celles et ceux qui ne prédisent que malheur, décroissance et problèmes à venir. Pour cela, avec l’Open VLD, notre famille libérale doit être la première du pays en 2024.

Si nous fêtons aujourd’hui notre 175ème anniversaire, je suis certain que nous aurons 176, 177 et 178 ans. Nous continuerons à fêter nos anniversaires pendant des décennies. Je suis certain que nos valeurs sont éternelles. Je suis certain que notre projet est éternel. Je suis certain que notre famille politique est éternelle.

Je veux encore vous dire merci pour votre présence, votre soutien et votre enthousiasme qui sera indispensable pour tous les combats que nous devrons mener.  Ces combats seront de l’ordre d’une lutte culturelle afin de faire comprendre à quel point le libéralisme est la seule philosophie politique qui a fonctionné dans l’Histoire du monde et qui amène un tel niveau de bien-être sur les plans de l’éducation, de la santé et des richesses partagées. Nous devons être unis : Samen, sterker dan ooit. Soyons fiers d’être des libéraux !