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Le ministre fédéral de l’Agriculture David Clarinval a pris connaissance avec un vif étonnement des déclarations d’Alain Maron ce lundi matin annonçant l’achat de terres agricoles par la Région bruxelloise dans les deux Brabants. Outre une conception médiévale de la démarche qui témoigne de peu de respect pour le travail de nos agriculteurs de Flandre et de Wallonie, David Clarinval met en garde contre l’impact que cela pourrait avoir sur le prix des terres, qui font déjà l’objet de spéculations intenses les rendant financièrement de moins en moins accessibles.

Les propos tenus ce lundi matin par le ministre bruxellois de l’Environnement Alain Maron ont suscité un vif étonnement de la part du ministre fédéral de l’Agriculture, David Clarinval. « Son annonce d’achat de terres dans les deux Brabants par la Région bruxelloise témoigne d’une conception médiévale du découpage et du fonctionnement de notre pays », déplore M. Clarinval. « Je regrette également, dans cette démarche que je désapprouve, une méconnaissance des ambitions de la PAC post-2020 qui souhaite privilégier l’accès à la terre par les jeunes agriculteurs ainsi que le soutien des petites et moyennes exploitations agricoles. »

« Pareille démarche ne ferait en outre qu’accentuer un peu plus encore l’envolée du prix des terres qui font déjà l’objet, aujourd’hui, d’une spéculation contraire aux objectifs d’une agriculture familiale et de proximité », poursuit David Clarinval. « J’appelle donc le ministre bruxellois de l’Environnement à renouer le dialogue avec ses homologues wallons et flamands. Je ne doute pas que ce sera l’occasion pour lui de découvrir la richesse des productions locales de ce pays, qui ne demandent qu’à trouver des débouchés à Bruxelles ou ailleurs. »