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Dans le cadre de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, il est essentiel de rappeler que de nombreux services viennent en aide aux femmes victimes de violences conjugales en les écoutant, en les accompagnant et en les soutenant dans toutes leurs démarches.

En Fédération Wallonie-Bruxelles, plus de 20 services d’aide aux victimes, agréés et/ou subventionnés, répartis sur son territoire, répondent gratuitement aux demandes d’aide sociale et psychologique des victimes et proches de victimes. Parmi ceux-ci, citons par exemple SOS viol et sa ligne verte (0800/98.100) ou encore le Centre de Prévention des Violences Conjugales et Familiales (02/539.27.44). La ligne Écoute Violences Conjugales (0800/30.030) est aussi disponible.

Les maisons de justice, au nombre de 13 et réparties sur le territoire de la Fédération Wallonie-Bruxelles, fournissent également un accompagnement adapté. Les services d’accueil des victimes  des maisons de justice leur proposent des informations sur la procédure judiciaire, sur leurs droits, mais aussi sur leur dossier spécifique et la procédure en cours, du dépôt de la plainte jusqu’à l’exécution de la peine par l’auteur de l’infraction.

« Rompre le silence et entreprendre les procédures nécessaires constituent souvent des étapes difficiles, mais ô combien essentielles pour les femmes victimes de violences conjugales ! Dans une période où les tensions intrafamiliales ont augmenté de manière significative, il est important de rappeler que des services existent pour les écouter, les accompagner et les aider dans toutes leurs démarches », souligne Valérie Glatigny, Ministre des Maisons de justice en Fédération Wallonie-Bruxelles.

Les maisons de justice veillent également à ce que les auteurs des faits respectent bien les conditions d’exécution de leur peine. Si un accompagnement thérapeutique de l’auteur a été imposé/conseillé dans le cadre de la peine, les assistants de justice s’assurent du suivi de celui-ci en collaboration avec un thérapeute.

Des ASBL sont également actives en la matière. Citons par exemple l’ASBL Praxis, qui anime des groupes de responsabilisation pour auteurs de violences conjugales et intrafamiliales (740 dossiers traités en 2019), ou encore l’ASBL UPPL, qui intervient auprès de justiciables ayant commis des infractions à caractère sexuel.