Skip to main content

Le 25 novembre est la journée contre les violences faites aux femmes. Un sujet malheureusement toujours d’actualité alors que les dénonciations d’agressions sexuelles dans des bars se sont multipliées ces dernières semaines.

Pour le MR, la liberté ne peut se concevoir dans un monde où l’on se sent en insécurité. La lutte contre les violences faites aux femmes est donc une priorité. Le sexisme et la violence qui l’accompagne, qu’elle soit verbale ou physique, sont inacceptables et doivent être sanctionnés.

La pandémie et les confinements qu’elle a entraînés ont malheureusement contribué à une augmentation des cas de violence conjugale. A la suite de la 2e vague, un plan d’action fédéral de lutte contre les violences de genre et intrafamiliales a d’ailleurs vu le jour.

Plus récemment, le mouvement #balancetonbar, initié suite à des accusations d’agressions sexuelles dans certains bars ixellois, a pris de l’ampleur, et de nombreux pays étrangers l’ont rejoint. Ce mouvement a démontré de façon criante l’insécurité vécue par les femmes dans notre pays. La parole des victimes, qui préfèrent souvent utiliser le terme de « survivantes », doit être entendue et reconnue.

Dans ce cadre, il faut saluer la mise en place des centres de prise en charge des victimes de violences sexuelles (CPVS) en Belgique. Il en existait déjà quatre à Bruxelles, Gand, Anvers et Liège. Le 5e vient d’ouvrir ses portes à Charleroi il y a une dizaine de jours à Charleroi. Sur place, les femmes peuvent obtenir un soutien médial et psychologique mais il est aussi prévu de récolter d’éventuelles preuves afin de porter plainte. En effet, il existe une coopération étroite avec les inspecteurs des mœurs présents sur place. Pour le MR, la communication est essentielle afin de mieux faire connaître ces centres qui jouent un rôle de sensibilisation et d’information capital.

D’octobre 2017 à octobre 2021, 4372 personnes se sont présentées aux CPVS déjà existants à Bruxelles, Gand et Liège. En moyenne, il s’agit d’une personne âgée de 24 ans, environ 90% sont des femmes et près de trois victimes sur dix sont mineures.

Signalons enfin que le plan national de lutte contre les violences basées sur le genre est en cours de finalisation. Ce plan couvrira la période 2021-2025.