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Chauffeurs LVC interdits à Bruxelles, pour le MR : « Sacrifier 2.000 travailleurs en pleine crise économique. C’est scandaleux !  Quel mépris du gouvernement incapable de réformer le secteur». Les libéraux provoqueront un débat demain en urgence au Parlement. 

Jeudi, le Ministre-Président Rudi Vervoort a décidé d’interdire les chauffeurs LVC à Bruxelles. Une décision incompréhensible pour le MR bruxellois : « Du jour au lendemain, le gouvernement PS-Ecolo-Défi décide de priver de revenus 2.000 travailleurs dans un secteur déjà affecté par la crise que nous traversons. Economiquement, c’est incompréhensible » réagit David Weytsman, député libéral et Vice-Président de la Commission Mobilité qui précise: « Le problème, c’est que ça fait des années que nous demandons une réforme du secteur du transport rémunéré de personnes dans l’intérêt des taximen, des chauffeurs LVC et des Bruxellois ! Nous avons déjà déposé une proposition d’ordonnance ainsi que de  nouvelles mesures pour booster la demande de ces services et les intégrer dans les politiques de mobilité. Depuis des années, le gouvernement ne fait rien plongeant tous les travailleurs dans la précarité, par manque de revenus ou de perspectives ».

« C’est une décision non seulement ridicule mais contre-productive. Sans un vrai plan taxis et une harmonisation du secteur comme cela s’est fait en Flandre récemment, ce n’est pas la disparition des chauffeurs LVC qui va améliorer le quotidien des taxis ».

Un débat en urgence demain

« Une fois de plus, le gouvernement bruxellois oppose entre elles des personnes qui pourraient travailler en harmonie. Il existe en effet deux études commandées par le gouvernement qui expliquent qu’il y a de la place pour tout le monde à Bruxelles. Mieux, avec un vrai plan taxi-LVC, ces études démontrent qu’il y a même l’opportunité de créer des emplois nouveaux » ajoute David Weytsman.

« Je provoquerai un débat sur le sujet demain matin. On ne peut pas accepter une telle décision sans concertation. Il faut trouver des solutions. C’est injuste pour les 2.000 familles qui se retrouvent sans revenus. C’est également injuste pour les consommateurs. Enfin, le gouvernement bruxellois qui promeut une mobilité douce décide de priver les Bruxellois d’une alternative à la voiture. Cette décision est schizophrénique ».