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Pour le président du MR Georges-Louis Bouchez, l’annonce de la suppression de 1000 emplois au sein de Brussels Airlines est douloureuse. « Cela ajoute de l’angoisse à la crise pour le personnel. Toute notre énergie doit être à leur service afin de leur assurer un avenir. La négociation avec la maison-mère Lufthansa devra tenir compte de cette décision unilatérale, brutale et à contre temps : on ne peut demander de l’argent à un Etat et lui imposer une telle décision ! La Lufthansa n’a pas à mettre la Belgique au pied du mur », déclare Georges-Louis Bouchez.

Le président du MR rappelle que Lufthansa a demandé à la Belgique de soutenir Brussels Airlines, vu que l’épidémie de Covid-19 a entraîne une paralysie quasi-complète du trafic aérien. « La compagnie aérienne sollicite plus de 300 millions d’euros auprès de l’Etat belge. Dans ce contexte, l’attitude de Lufthansa est inacceptable aux yeux du MR et la réponse qu’elle apporte pour faire face à cette crise ne peut en aucun cas être définitive. Cette annonce a donc vocation à être remise en cause en cas d’intervention de l’Etat », affirme le président du MR.

L’annonce de ce matin n’est pas seulement une catastrophe pour Brussels Airlines. « Cette annonce représente aussi un risque non négligeable pour Brussels Airport et ses partenaires. Il faut aussi tenir compte des nombreux emplois indirects générés par l’activité de Brussels Airlines », explique Georges-Louis Bouchez.

Pour lui, il importe de préserver l’emploi et la place de Bruxelles en tant que hub. « Brussels Airlines doit inévitablement préparer son redéploiement pour les prochains mois. Mais si l’Etat belge apporte son aide à Lufthansa, cela signifie aussi qu’il doit avoir son mot à dire au sujet de ce redéploiement et de la stratégie, vu l’effort financier demandé. Le MR s’engage pour une compagnie aérienne forte quoi qu’il arrive avec Lufthansa. Ce secteur est stratégique et a un potentiel de croissance important. Il faut donc avoir une stratégie industrielle forte pour protéger et développer l’emploi », conclut Georges-Louis Bouchez.