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En commission Economie de la Chambre, le Ministre David Clarinval a répondu aux questions des parlementaires sur les inquiétudes exprimées depuis plusieurs semaines par les agriculteurs belges et européens.

Emmanuel Burton, député fédéral MR et agriculteur, a souligné l’importance de répondre rapidement aux préoccupations du secteur et salué les décisions prises, aux différents échelons : « le gouvernement a été proactif dans cette crise, il faut le rappeler. On entend çà et là que cela ne va passez vite, mais la task force alimentaire mise en place par le Ministre Clarinval vise à garantir un revenu décent pour les agriculteurs, en se concentrant sur des thèmes tels que la contractualisation, la sensibilisation aux produits locaux et l’étiquetage, ainsi que l’analyse économique des marges et des prix. C’est ce que demande le secteur, un prix juste ! »

Le député fédéral rappelle également la nécessité d’impliquer tous les niveaux de pouvoir, du régional au niveau européen. « Même si le conseil européen agriculture de ce lundi n’est pas le dernier, il a déjà permis plusieurs avancées, je pointe par exemple l’allègement des exigences de déclaration ainsi qu’un recours à l’imagerie satellitaire qui contribuera à réduire de moitié les visites et les contrôles. La lutte contre les pratiques commerciales déloyales fait également partie des priorités, c’est essentiel puisque la majeure partie de la concurrence est, en fait, intra-européenne. L’Europe doit pouvoir appliquer les mêmes règles pour tout le monde. »

Pour le MR, le conseil Agrifish prévu en mars devra déboucher sur des mesures concrètes, notamment sur la question des marges et la réduction des charges qui pèsent sur les petits producteurs.

Le chef de groupe à la Chambre Benoit Piedboeuf soutient les initiatives prises par le gouvernement et rappelle que la Belgique étant un pays exportateur, « il est crucial de soutenir le secteur tout en garantissant le respect des normes environnementales et commerciales équitables. Dans cette optique, en l’absence d’avancées et de position claire sur les clauses miroirs, je ne vois pas comment nous pourrions ratifier un éventuel accord avec le Mercosur.»