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C’est ce 28 mars, journée mondiale contre l’endométriose, que la commission santé a voté la proposition de résolution de la majorité visant une meilleure prise en charge de cette maladie

On estime que l’endométriose, maladie gynécologique chronique, touche plus d’une femme sur dix, provoquant de fortes douleurs pendant leurs règles, douleurs qualifiées d’insupportables par près de 15% d’entre elles.

Face à cette maladie encore trop peu connue voire même minimisée, les députés de la majorité ont déposé un texte visant une meilleure prise en charge de l’endométriose.

La députée fédérale Florence Reuter, qui porte la proposition pour le MR, insiste sur le développement d’une meilleure prise en charge : « Nous devons dynamiser l’approche de cette maladie dans notre pays, en associant étroitement les associations de terrain, comme l’ASBL “Toi mon endo” par exemple, avec les structures hospitalières et de première ligne. Il s’agit d’une maladie complexe, peu connue et si elle perturbe le bien-être physique, elle provoque souvent en parallèle des conséquences psychologiques et sociales chez la patiente. »

Une récente enquête de la mutualité Partenamut révèle un manque de connaissance et de conscience face à l’endométriose. Si 42% affirment connaître la maladie “dans les grandes lignes”, 20% n’en a jamais entendu parler, ou vaguement. De plus, les personnes atteintes d’endométriose se sentent souvent incomprises. 45% d’entre elles éprouvent des difficultés à évoquer leur santé intime en général.

« Notre résolution est un premier pas vers une plus grande reconnaissance de l’endométriose et des conséquences qu’elle provoque sur les personnes qui en souffrent. On ne peut plus minimiser ces douleurs. Cela passe par des campagnes de prévention, pour informer davantage et toucher plus de monde mais également, d’un point de vue curatif, par l’élaboration d’une convention INAMI visant à améliorer la qualité de vie des patientes. Et d’en finir avec ce discours un peu facile qu’on entend encore : “ce sont juste des règles douloureuses”. Non. Il s’agit d’une réelle maladie aux conséquences lourdes, » conclut la députée fédérale.

La proposition de résolution, portées par les députés de la majorité et défendue, pour le MR, par Florence Reuter, Caroline Taquin, Daniel Bacquelaine, Benoit Piedboeuf et Michel de Maegd, a été votée à l’unanimité. Elle sera définitivement votée en séance plénière de la Chambre dans le courant du mois d’avril