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Cela fait plusieurs années que le MR réclame une réforme du secteur des taxis afin de tenir compte de l’émergence de nouveaux opérateurs comme Uber. Mais le gouvernement bruxellois semble décidé à ne pas agir…

Voici 6 mois, le ministre-président bruxellois Rudi Vervoort (PS) s’engageait à présenter pour l’été son projet de réforme du secteur des taxis. Nous voici en automne et rien n’a bougé. Cela fait plusieurs mois que le gouvernement bruxellois interdit aux chauffeurs de travailler (ceux-ci sont supposés ne pas accepter de courses commandées via un appareil mobile, sur base d’une législation antérieure à l’apparition des téléphones portables !), les exposant à de lourdes amendes. Des emplois sont menacés.  Pour le député bruxellois David Weytsman, « c’est du lose-lose-lose, pour les taxis, les LVC (Location de Voiture avec chauffeur) mais surtout pour leurs clients et la mobilité à Bruxelles ».

« Je continue à plaider pour une réforme moderne, libérale et orientée sur le besoin des clients », explique le député bruxellois. « Une réforme qui comprend, au moins, un statut unique pour l’ensemble du secteur, des exigences de qualité similaires pour tous les acteurs (chauffeurs et plateformes), un nombre de chauffeurs pour faire face à la demande en croissance, des prix raisonnables qui permettent de booster cette demande dans le futur et des politiques de soutien à l’innovation visant à faire du secteur de transport rémunéré de personnes un pilier plus important de la mobilité ».

A Bruxelles, on estime que 2000 chauffeurs opèrent via l’application Uber. Ceux-ci attendent aujourd’hui des règles claires.

Revoir le débat sur BX1