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Le président du Mouvement Réformateur est revenu ce mercredi sur les discussions liées à la réforme fiscale. Pour Georges-Louis Bouchez, le MR reste disponible pour poursuivre les discussions pour une baisse de l’impôt pour celles et ceux qui travaillent, épargnent et investissent. Le libéral rappelle qu’une réforme fiscale doit être financée par la mise au travail d’un plus grand nombre d’inactifs. Pour le MR, il n’est pas question de donner dans la poche droite pour reprendre plus tard dans la poche gauche.

Le MR est toujours disponible pour ceux qui veulent baisser l’impôt. Si cela n’a pas fonctionné, c’est qu’il n’y a pas de volonté de baisser les dépenses publiques ou l’impôt. La volonté actuelle est de réaliser un transfert fiscal, c’est-à-dire de donner dans la poche droite et de reprendre de la poche gauche. « Cela n’a pas de sens, si c’est pour vous donner plus de salaire mais que dans un même temps vous devez payer plus cher vos produits de consommation, votre rénovation, les accises sur les sodas… Il est inutile de donner de l’argent complémentaire. » précise Georges-Louis Bouchez.

« Nous avons proposé d’autres shifts plus acceptables. Par exemple, une fiscalisation des primes syndicales, lutter contre la fraude fiscale, avoir des mécanismes de lutte contre la contrebande ou la fraude au port d’Anvers… Il y a donc des moyens mais nous expliquer aujourd’hui qu’on va transférer 100% de la fiscalité et qu’en plus celle-ci est transférée sur les consommateurs, les entrepreneurs, sur nos concitoyens, cela n’a pas beaucoup de sens. »

Pour les libéraux, le vrai débat porte non sur la fiscalité mais bien sur le travail. « La vraie différence depuis le début c’est que pour le MR on peut baisser les impôts en mettant plus de gens au travail. Je viens de Mons, ville où 1 personne sur 2 en âge de travailler ne travaille pas. C’est la même chose pour le Président du PS, Paul Magnette, à Charleroi. La différence entre lui et moi c’est qu’il trouve ce constat peut-être normal alors que ce n’est pas la norme. Si on avait eu plus de gens au travail, on aurait pu financer la réforme fiscale. La gauche ne veut pas plus de gens au travail, le MR veut plus de gens au travail. Voilà pourquoi nous ne parvenons pas à trouver un accord. » explique Georges-Louis Bouchez.

Les gens qui travaillent, épargnent et investissent ne doivent pas être pénalisés. Aujourd’hui, les personnes qui principalement rénovent leur maison, vont à des concerts et matchs de football… ne sont pas les 100 personnes les plus riches, ce sont des citoyens du quotidien qui économisent toute leur vie pour leur maison, pour la rénover. S’attaquer aux revenus définitivement taxés (mécanisme fiscal pour les PME), ce ne sont pas les 100 personnes les plus riches, ce sont celles et ceux qui font vivre la Flandre, Bruxelles, la Wallonie, la Belgique.

Georges-Louis Bouchez : « Certains disent qu’ils ne discuteront plus de cette réforme fiscale, c’est leur choix. En tout cas, le MR est disponible pour poursuivre les discussions afin de baisser la fiscalité sur les travailleurs. Le rendez-vous d’octobre pourrait aussi être un rendez-vous intéressant pour baisser la fiscalité sur les salaires. Pour le MR, la question de la fiscalité, de la récompense du travail sera sans doute le premier point de notre programme. »