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Candidat bourgmestre à la Ville de Bruxelles, David Weytsman fait de la sécurité sa priorité absolue en vue des élections communales du 13 octobre prochain. Tête de liste MR+ (MR, Open VLD, Voor U, indépendants), il dénonce “l’échec total” de Philippe Close (PS) et de la gauche en matière de sécurité et veut redorer le blason de la capitale.

Vous faites de la sécurité votre première priorité. La situation à la ville de Bruxelles est elle à ce point catastrophique ?

Depuis des années, le bourgmestre Philippe Close martèle que tout est sous contrôle, mais la réalité, c’est que rien n’est sous contrôle. Il n’y a jamais eu autant d’insécurité dans les rues. Les commerçants sont à bout et de nombreux bruxellois parlent de quitter la ville. Aujourd’hui, moi, 43 ans, 1m95, 125 kilos, quand je suis avec ma fille dans certains endroits, je ne me sens pas à l’aise. Je ne me sens pas à l’aise dans ma station de métro ni dans certaines plaines de jeu. Ce n’est pas admissible. Deux Bruxellois sur trois disent se sentir moins en sécurité qu’il y a quelques années. Neuf femmes sur 10 ont déjà subi du harcèlement sexuel ou du harcèlement dans l’espace public. C’est une situation inacceptable, mais ce n’est pas une fatalité. Nous avons des solutions concrètes pour changer la ville.

Le changement, c’est d’ailleurs votre slogan de campagne (« Avec le MR, ça change tout »). Vous croyez vraiment que tout peut vraiment changer ?

Oui, et la première chose à changer, ce sont les mentalités. Oui, la ville de Bruxelles peut redevenir une grande capitale propre et sécurisée. Ensuite, clairement, sur certains dossiers, avec le MR, ça change tout. La sécurité, ça change tout. Les Bruxellois doivent peut-être essayer une alternative à la gauche parce que j’ai face à moi quelqu’un qui est dans le fatalisme, qui nous dit que tout est sous contrôle, et puis une autre personne qui me dit qu’il n’y a pas de problème de sécurité (Rudi Vervoort).

Quelles sont vos solutions pour lutter contre l’insécurité ?

La première, c’est qu’il faut absolument avoir une police de proximité qui permet d’être au plus proche des habitants. Plus de bleu en rue, visible, présent, à pied, à vélo. La deuxième, c’est qu’il faut remplir le cadre, à savoir 2.600 policiers. On passerait de 2.150 à 2.600 policiers, c’est une grosse augmentation. Il y a des zones de police qui arrivent à remplir le cadre correctement. On doit en faire une priorité. Dans les quartiers les plus sensibles, il faut des commissariats mobiles, c’est-à-dire une présence policière fixe. Il faut rétablir une police de proximité avec des petites antennes locales ou de petits commissariats dans les quartiers. Les policiers sont eux-mêmes demandeurs.

Quelle serait votre première mesure si vous êtes élu bourgmestre de la Ville de Bruxelles ?

Je mettrais tout en oeuvre pour que les policiers puissent avoir le maximum de temps pour être sur le terrain, pour être à pied dans la rue et présents physiquement. C’est une priorité sur laquelle on devra travailler. Si les policiers se sont engagés, ce n’est pas pour remplir de la paperasse. Les policiers eux-mêmes veulent être sur le terrain dans le cadre d’interventions, parfois dans le cadre d’accompagnement et d’aide individuelle. Ensuite, il faudra pour ça augmenter les moyens de la dotation de la zone de police Bruxelles-Capitale. Elle n’a pas suffisamment augmenté par rapport à l’inflation et par rapport à l’augmentation de la population ces dernières années. Et ça, c’est un choix politique de la gauche.

 

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