Skip to main content

Le 15 février dernier, le Groupe MR du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles organisait une matinée de réflexion sur le sujet. La nécessité de mener cette réforme est indiscutable, mais celle-ci aura de multiples incidences, tant pour les acteurs de l’école que pour les secteurs autour de l’école.

Les intervenants présents se sont exprimés sur la nécessité de cette réforme pour améliorer le bien-être et les apprentissages des élèves, mais aussi pour réduire les inégalités. Elle figure d’ailleurs dans les cartons du Pacte pour un Enseignement d’excellence. Une source d’inspiration possible serait le modèle estonien mentionné par Bruno Humbeeck, psychopédagogue de renom et orateur à notre matinée de réflexion, qui préconise un réaménagement (plutôt qu’un allongement) du temps scolaire en tenant compte des moments où le cerveau des enfants est le plus réceptif, et leur attention maximale.

Mais la principale question qui s’est posée tout au long de la matinée, c’est de savoir comment mettre en œuvre cette réforme. Tout d’abord, il est primordial d’associer les directions, les enseignants, les élèves, les représentants des parents et les principaux partenaires concernés (ONE, EDD, ATL, etc.) pour se pencher sur les différents scénarios possibles.

Ne pas attendre 20 ans

« Je suis consciente qu’il s’agit d’un chantier de grande envergure, mais il est crucial de ne pas attendre 10 ou 20 ans pour avancer, d’autant plus quand on voit les piètres performances de notre système éducatif. Une demande récurrente des intervenants est de d’abord laisser aux écoles la souplesse nécessaire pour mettre en place des projets pilotes et ainsi dégager les bonnes pratiques qui pourraient être intégrées dans la future réforme. D’ailleurs, la Fondation Roi Baudouin a déjà relevé, dans la première phase de son Étude de faisabilité, des pratiques de terrain et listé une série d’objectifs et de propositions, mais aussi de leviers et freins, qui devront immanquablement faire partie de la réflexion dans les mois à venir. Un dossier à suivre résolument ! », affirme Diana Nikolic.

L’intention de cette matinée était d’engager un débat serein autour des enjeux de faisabilité, dans l’intérêt de la qualité de l’enseignement et du bien-être des élèves. Cet objectif a été pleinement réalisé et a permis de dégager des pistes afin d’avancer de manière constructive.

Lire l’article de Sudinfo