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Ce week-end, Moody’s a confirmé son rating pour la Wallonie à A2 mais avec une perspective négative.

Dans la crise mondiale que nous traversons actuellement, cet élément était attendu. Malgré la bonne nouvelle de la notation de juillet, qui avait confirmé la note A2 sans cet outlook négatif, les vagues Covid-19 et ses conséquences budgétaires allaient avoir des conséquences auprès des agences de notation, logiques et inévitables.

Le Ministre Crucke reste néanmoins très clair sur ses priorités : « En ce qui concerne la gestion de la crise, dans ses volets financiers et budgétaires, je referai la même chose que ces derniers mois. Entre les perspectives d’une notation et une aide urgente aux personnes et aux entreprises, le choix est limpide, celui de la vie réelle. Néanmoins, nous allons intensifier les efforts et déployer les outils dont Moody’s relève la qualité, dont le Budget Base Zéro, tout en continuant à assumer l’héritage du passé, dont nous sommes tous responsables ».

Il y a quelques jours, l’OCDE pointait encore la nécessité d’injecter massivement de l’argent dans l’économie en 2021 afin de relancer celle-ci et ses conséquences positives sur la qualité de vie de chacun, position partagée par de nombreux experts. Car après cette crise sanitaire, il faudra également continuer à investir dans la lutte contre le réchauffement climatique.

Rappelons que travail de ces derniers mois pour faire face à la crise a été colossal et les opérations de financement se sont très bien passées. Le Gouvernement wallon a fait systématiquement passer l’urgence en priorité en mobilisant tous les moyens disponibles. Les recours aux marchés ont été limités et le préfinancement de 2021 a déjà commencé.

Les éléments positifs repris par Moody’s sont les suivants :

  • Une gestion très active de la dette.
  • Un accès aux marchés incontesté.
  • Un budget base zéro qui devrait augmenter la qualité des dépenses de la Région.
  • L’autonomie fiscale de la Wallonie.

Les éléments négatifs prioritaires pointé par Moody’s sont :

  • Une dette trop importante et non suffisamment contenue.
  • Un équilibre budgétaire qui s’éloigne.
  • Des dépenses publiques à la hausse.