Fraîchement arrivé au sein du Mouvement Réformateur, Marc Ysaye a donné sa première interview à la DH. A l’occasion de cet exercice, le libéral est revenu sur la mauvaise gestion des 50 nuances de gauche dont souffrent la Wallonie depuis bien trop long. Cette même gauche qui aujourd’hui favorise le wokisme et la cancel-culture dans nos démocraties.
Pour Marc Ysaye, le wokisme est aujourd’hui porteur de basculement. Un basculement qui, selon le batteur de Machiavel, est négatif. Il détruit tout et monte les gens les uns contre les autres. Le wokisme n’apporte rien, ce n’est pas une contre-culture. « Quel est le problème aujourd’hui d’être un homme ou une femme ? Aujourd’hui, les minorités imposent une vision de société aux dépens des autres. Ceci dit, les minorités doivent pourtant se faire entendre mais cela doit se faire dans un grand équilibre. »
Marc Ysaye est un acteur culturel à part entière. Ce passionné des médias et de la culture est peiné de voir l’autocensure être pratiquée aujourd’hui par un certain nombre d’auteurs. La gauche est coupable de ces maux rappelle-t-il. « Lorsque je me suis engagé, des gens ont crié au scandale. Mais qui a dit que la culture était l’apanage de la gauche ? Qui a dit qu’être musicien voulait dire être de gauche ? Je suis profondément libéral et je veux relayer ces causes. Il est temps de donner du boulot aux gens et d’arrêter, dans une série de régions, de maintenir des publics dans une pauvreté assistée culturelle ! Je ne suis plus un teenager mais je suis un jeune en politique. » conclut Marc Ysaye.
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