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Face à la recrudescence alarmante de la criminalité en Belgique, le Mouvement Réformateur lance un appel à l’action, proposant un plan complet pour lutter contre les bandes urbaines et la criminalité organisée. Avec des statistiques alarmantes de fusillades à Bruxelles et une résurgence de la violence sans précédent depuis des décennies, Georges-Louis Bouchez, David Clarinval et David Leisterh ont appelé, en conférence de presse, à un changement de cap radical pour assurer la sécurité des citoyens.

Le constat du MR est sans équivoque, soulignant cinq principaux maux dans la lutte contre la criminalité urbaine :

  • Une politique criminelle floue et dépourvue de leadership.
  • Une police judiciaire fédérale en sous-effectif et manquant de moyens.
  • Des délais judiciaires excessifs permettant aux criminels de rester en liberté.
  • Des peines jugées trop clémentes par rapport à la gravité des actes.
  • Une inefficacité du système judiciaire dans l’exécution des peines prononcées.

Pour remédier à ces problèmes, le MR propose une série de mesures audacieuses et complètes. La première mesure phare est la nomination d’un “Commissaire Spécial” chargé de la lutte contre la criminalité urbaine, doté de pouvoirs étendus. Ce Commissaire Spécial, également Procureur du Roi, aurait pour mission de coordonner et de diriger la politique criminelle, tout en disposant de pouvoirs accrus sur les contrôles d’armes à feu et la saisie des avoirs des organisations criminelles.

Le MR plaide également pour un renforcement du cadre de magistrats et du Parquet, notamment en facilitant l’accès à la magistrature et en anticipant les vacances du cadre. L’objectif est de doter la justice des moyens nécessaires pour agir efficacement contre la criminalité.

Une autre proposition majeure consiste à aligner les peines belges sur celles des pays voisins pour éviter que la Belgique ne devienne un “paradis pénal”. Le MR souhaite également instaurer un modèle de comparution immédiate des détenus et durcir les conditions d’accès à la libération conditionnelle.

Sur le front de la répression, le MR appelle à un renforcement structurel et financier de la police, en particulier de la Police Judiciaire Fédérale, tout en permettant à la justice et à la police de s’autofinancer à travers les saisies liées à la lutte contre le trafic de drogue.

Pour assurer une présence policière plus efficace, les libéraux suggèrent d’adapter le cadre légal pour permettre un soutien partiel de l’armée à la police, notamment dans des missions statiques sur des lieux stratégiques.

Enfin, le MR insiste sur l’importance d’une approche internationale du phénomène, proposant l’organisation d’une table ronde entre les pays membres de l’UE et d’Amérique latine touchés par le trafic de drogue. Le parti propose également la création d’une juridiction internationale contre le trafic de drogue.

Le plan du MR met l’accent sur une approche globale, de la prévention à la répression, avec des mesures audacieuses pour endiguer la montée de la criminalité en Belgique. Alors que des comités de quartier et des milliers de citoyens dénoncent l’insécurité croissante, le MR appelle à une action immédiate pour changer la donne.