Skip to main content

Sur proposition de Valérie Glatigny, Ministre de l’Enseignement supérieur, le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a définitivement approuvé les sous-quotas minima relatifs à la médecine applicables à l’issue de l’année académique 2022-2023. Minimum 43%  des étudiants qui finissent leur Master en médecine cette année devront s’orienter vers une spécialisation en médecine générale  – avec un nombre minimum absolu de 306 étudiants. Nouveauté : des sous-quotas sont également définis dans d’autres spécialités qui pourraient connaitre des tensions. Ainsi, minimum 15 étudiants devront s’orienter vers la gériatrie, 6 vers la biologie clinique et 5 vers l’anatomopathologie.

« Nous avons d’ores et déjà demandé que soit étudiée la possibilité de porter le sous-quota de médecins généralistes à 50% du total d’étudiants diplômés pour l’année académique 2023-2024 », souligne Valérie Glatigny.

Cette décision se base, conformément à la législation en vigueur, sur un avis de la Commission consultative de planification de l’offre médicale en Fédération Wallonie-Bruxelles qui a pris en compte les spécialités en tension, celles où un manque est suspecté ou avéré, et l’importance de renforcer les soins de première ligne via la médecine générale. L’avis se fonde également sur les sous-quotas indicatifs de la Commission de planification de l’offre médicale fédérale, qui avait estimé les besoins en médecine générale pour 2023 à 266 étudiants.

« Les sous-quotas définis ce jour permettent de garantir que suffisamment d’étudiants se dirigent cette année vers la médecine générale, mais également vers des spécialités trop peu pourvues à l’heure actuelle », ajoute Valérie Glatigny.

Il est essentiel pour la population de disposer d’une offre médicale suffisante à l’échelle de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Valérie Glatigny se réjouit donc des avancées récentes en la matière.

Rappelons qu’en vertu de l’accord conclu le 29 avril 2022 entre le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles et le Gouvernement fédéral, tous les étudiants, actuellement dans le cursus de médecine, ont la garantie d’obtenir un numéro INAMI. Ces 6.000 futurs médecins – qui ne disposaient pas, jusqu’alors, de la certitude de pouvoir exercer leur métier une fois leurs études réussies – viendront renforcer l’offre de terrain dans les mois et années à venir.

Toujours en vertu de l’accord avec le Ministre fédéral de la Santé, le quota INAMI pour 2029 sera porté à 929 pour la Fédération Wallonie-Bruxelles, soit presque le double de ce qui était officiellement prévu en 2027.

« L’objectivation des besoins obtenue dans le cadre de l’accord porte ses fruits, permettant de passer de 505 numéros INAMI initialement prévus à 744 pour 2028, et à 929 pour 2029. Si les experts déterminent que les besoins de médecins continuent à augmenter, le nombre de numéros INAMI sera, selon la même logique, encore revu à la hausse. Il s’agit d’une avancée décisive pour les citoyens et pour nos étudiants ! », se réjouit Valérie Glatigny.